Epiccio!

Me voici donc à ma dernière critique d'Harry Potter... Il y a de cela dix ans, je m'étais résolu à arrêter de relire HP. Pourquoi se priver, me direz-vous? Eh bien, parce que je commençais mes études il y a dix ans, et la période voulait un changement. Et tellement de lectures attendent partout, y avait-il nécessité à relire quelque chose encore et encore? Bref, je m'étais dit: laissons-nous une dernière lecture, non-compulsive, à l'occasion. Et c'est comme ça que je me suis retrouvé à lire les HP dans le désordre, en fonction de l'envie du moment. Et c'est ce tome 4 qui clôture cette longue période de dix ans.

Je viens d'expliquer, dans ma critique du tome 1 ce que signifiait Harry Potter pour moi (ou du moins, ce qu'il incarnait à une époque). Il m'est absolument impossible, même alors que je suis désormais un lecteur bien plus accompli qu'au collège (je l'espère du moins), de minimiser l'impact de cette saga. Sur ma vie personnelle et ce que je suis devenu, bien sûr, mais orientons-nous sur ma vie de lecteur.

Il est probable qu'HP ait été le booster de départ de tout mon parcours littéraire. C'est la première saga qui m'a vraiment "scotcher" à un bouquin. C'est d'ailleurs finalement quelque chose de très rare, même si j'adore lire. Je ne fais que rarement parti des lecteurs qui lisent un bouquin dix heures d'affilée de plaisir. C'est aussi la première saga vers laquelle je suis autant revenu. Et c'est peut-être la seule.

Ajoutons quelque chose dont je suis très fier: c'est grace à HP que j'ai développé un goût pour l'imaginaire et la SFFF très prononcé. C'est désormais la grande majorité de ce que je lis et je m'en réjouis chaque jour. J'adore ça, j'adore les possibilités qu'ouvrent ces univers et l'écho qu'ils font sur notre monde. Donc ça, c'est HP.

Bon, s'il fallait vraiment dire un mot sur le tome: c'est excellent, pas mon préféré mais un chef-d'oeuvre, le premier pavé de la saga, probablement le plus épique, le vrai point de bascule vers un HP plus sombre...

Donc, terminons-en: merci J.K..