J'appréciais le bien qu'il y avait chez Mrs. Fairfax, le bien qu'il y avait chez Adèle, mais je croyais en l'existence de formes différentes et plus vivantes du bien, et ce en quoi je croyais je souhaitais le contempler.
Je trouve cette citation très belle d'une héroïne qui ressent un besoin d'autre chose que les œuvres artistiques représentent peu.
C'est très rare également. d'avoir dans un roman, et plus largement dans n'importe quel moment sur terre, quelqu'un qui va au delà du plafond de verre des discussions anodines et qui en plus, en parle si bien :
Je n'ai jamais pu mettre un terme aux échanges avec des esprits raffinés, forts et avisés, hommes ou femmes, avant d'avoir dépassé les bastions de la réserve conventionnelle, franchi le seuil de la confiance et conquis une place au foyer même de leur cœur.
Malgré ces qualités, ce n'est pas une lecture qui m'a passionné. J'aurais aimé davantage de textes comme ces deux extraits. L'histoire, très lente, étirée, m'a paru parfois interminable même si sur la fin, je voyais moins les lignes passer les unes après les autres.