Le personnage seul de Long John Silver justifie la lecture de ce classique, mais c'en est bien le seul argument. Pour sûr, il a dû faire rêver des bordées de gamins pendant une bonne dizaine de générations - "ça, je vous en fiche mon billet !" - mais je crois que pour la nôtre, c'est un peu trop tard : trop moralisateur, scénario éculé et sans surprise, narration pénible et monotone... heureusement que Tournebroche est là pour sauver ce bouquin du naufrage, et "Le Déchronologue" de Stéphane Beauverger pour reprendre la barre des romans de pirates !