Les mystères d’Avebury, Robert Goddard, Sonatine (traduit par Maxime Berrée)
Avebury, sud de l’Angleterre, été 1981, David Umber assiste à l’enlèvement de Tamsin, deux ans et à la mort de sa grande sœur qui tente de la sauver.
Vingt-trois ans plus tard, David qui vit à Prague est contacté par le policier qui menait l’enquête à l’époque, enquête qui n’a pas abouti. Une lettre anonyme qu’il a reçue la relance.
Un peu long à démarrer et quelques noms et personnages dont que je peine à retenir, mais cette enquête sur fond historique est bien menée, réserve pas mal de surprises et de rebondissements et finalement, convainc. Pas le roman du siècle, mais très agréable lorsque quelques lectures précédentes ont été laborieuses.
Plus les deux hommes qui reprennent les faits avancent et plus la solution semble s’éloigner. Les fils tirés s’emmêlent, formant une espèce de boule d’indices, d’intuitions qui ne mènent pas très loin. La solution émergera bien sûr, après de multiples tergiversations, des avancées, des reculades, des menaces voire des agressions. Un rythme assez rapide qui, malgré les longueurs -mais qu’est-ce que c’est que cette quasi-obligation d’écrire plus de 400 pages-, ne décourage pas d’aller jusqu’à la fin.
En prime, on visite les lieux, on se balade jusqu’à Jersey et on en apprend de belles sur la famille royale anglaise.