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De l'art ou du cochon ? Difficile de savoir avec Antoni Casas Ros, brouilleur de piste, as du faux-semblant. Un an après son intrigant Théorème d'Almodovar, premier roman récompensé en Espagne et sacré buzz, il revient avec Mort au romantisme, un recueil de nouvelles inégales. A grand coups de name-dropping sexy, il tripote la littérature dans tous les sens, la fait jouir le temps de quelques moments de grâce (Béring, Arbre, Fins), quand il se concentre justement sur l'objet littéraire, mais bande mou un coup sur deux (Artiste, Sentier, Barça) si bien que Nuages ressemble à une nouvelle de Philippe Delerm. On sent pourtant affleurer la passion de l'auteur pour la littérature, les influences Bolanesques ou Borgesiennes, mais Casas Ros joue trop à l'écrivain culte qui s'adresse des clins d'œil. On attend plus d'un talent comme le sien, branché ici sur courant alternatif.
bilouaustria
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le 13 nov. 2010

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