Les dauphins se font la malle.

Publié en 1984, So Long, and Thanks for All the Fish est le quatrième volet de la saga délirante écrite par le non-moins timbré Douglas Adams.

Délaissant pour un moment le vide intersidéral, l'auteur décide de ramener son placide héros sur cette bonne vieille terre, précédemment détruite pour laisser place à une gigantesque autoroute spatiale. Du coup, le récit se concentre principalement sur lui, les autres personnages emblématiques de la série étant réduits au strict minimum, voir carrément absents.

Soyons clairs, il ne se passe quasiment rien au cours des presque 300 pages de ce nouvel opus, à tel point que si vous avez lu la quatrième de couverture (ou un quelconque résumé), vous avez déjà lu le livre. Mais comme l'intrigue en elle-même n'a jamais vraiment été l'intérêt des écrits de Douglas Adams, cela n'empêche pas cet épisode de conserver une certaine sympathie, notamment lorsqu'il diffuse un romantisme inattendu.

Comme précédemment, So Long, and Thanks for All the Fish ne raconte pas grand chose et peine à retrouver la magie du premier roman, mais n'en reste pas moins un ouvrage agréable et toujours aussi barré, grâce à la personnalité aussi attachante que délirante de son auteur.