Live de Duke Ellington et Ella Fitzgerald (1997)
2 monstres du jazz réunis.
Un des meilleurs moments de scat de l'histoire de la musique.
Une énergie folle.
Une Ella Fitzgerald qui finit par gueuler ses tripes plus qu'elle ne chante.
Un Duke Ellington possédé.
Une des meilleures reprises du standard. ( It don't mean a thing, ici avec Armstrong )
Et si jamais vous pensiez encore que la voix n'est pas un instrument à part entière, j'en connais une qui va faire voler vos certitudes en une écoute, parsemé de rires et d'injonctions verbales qui finissent par nous faire voyager, à travers la fumée des cigarettes et costards, dans un des plus hallucinants live du jazz.
Alors si les doo-ouap, chibidi boom ne vous agressent pas les oreilles, si le swing " ça veut dire quelque chose " pour vous , ce moment suspendu dans le temps, ces 7 minutes et quelques irréelles et magiques, risquent de devenir pour vous une pièce maîtresse, un totem de ce qu'il y a de plus humain, et de plus parfait dans le jazz.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 7 mars 2016
Critique lue 117 fois
6 j'aime
2 commentaires
Du même critique
( Désolée pour le jeux de mot pourri, on s'amuse parfois comme on peut ! ) Je pourrais parler de Buster Keaton pendant des heures. C'est un fait : à choisir entre Chaplin et lui, c'est " l'homme qui...
Par
le 2 janv. 2016
9 j'aime
3
Intriguée par un film écrit par Prévert et par le fait de le voir au sommet de pas mal de tops chez les sens-critiqueurs, je me décide enfin. Et il faut dire, ça commence bien : la mise en situation...
Par
le 25 févr. 2015
9 j'aime
4
Pour les allergiques d'Egoyan, mieux vaut passer son chemin : on retrouve, comme à son habitude, une réalisation des plus sobres dans la forme qui cache une grande complexité dans le fond, ici,...
Par
le 19 mars 2014
8 j'aime
1
