Johnny B
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Johnny B

Morceau de The Hooters (1987)

Ça vient de là. Mon pseudonyme. Car, je ne sais pas pour quelle raison, cette chanson a eu et a même encore un effet subliminal dans mon cerveau. Je m'identifie à elle comme si elle me correspondait vraiment. Les notes qui me caractérisent, les vocales qui traduisent brillamment les émotions et les traits de ma personnalité. Bref, je suis cette pièce là, dans l'univers. Elle est comme la traduction de mon Moi à travers la musique. Pour ceux qui veulent me connaître, faut arriver à déchiffrer le moment, l'ambiance, la manière de chanter, le trémolo particulièrement sensible du chanteur. Et tout ça, en se foutant éperdument de ce qu'il raconte, l'histoire, le texte. Juste le feeling global de Johnny B. suffit à décrire de façon exacte ma personnalité, ma façon d'aimer, ma vision de la vie. Moi. Faut le faire hein? La camisole de force devrait arriver sous peu, vous en faites pas...


J'avais donc dépassé la dizaine d'années au compteur, ce qui ne faisait vraisemblablement pas de moi un fin connaisseur musical. Toutefois, elle a été assez poignante, hypnotisante, empreinte de quelque chose de fort en @#€_&-+!!! Non? Et ce n'est pas la drogue, je le jure. Pas à cet âge. Toujours est-il que je le savais déjà. Pas tout à fait consciemment fort probablement mais, juste assez différente pour que j'y adhère et que je la fasse perdurer, avec moi, dans le temps. Pour celui qui ne fera qu'écouter une chanson, point barre, c'est bien. Pour moi, c'est ma chanson. Elle est/et moi.


Donc, on a affaire techniquement à une pièce ayant une belle mélodie, une émotion authentique vocalement, et un air relativement accrocheur. Je dis relativement parce qu'elle transpire le tragique la putain de chanson. C'est beau. Mais c'est gris. Venteux. Pluvieux. Triste aussi un peu. Mais suffisamment beau pour lui donner sa chance. Et je ne connais rien d'autre de ce groupe. Nothing. Nietzsche. Nada. Elle. Point ! Sans farce, tu parles d'un hasard, merde...


Belle semi ballade. Encrée une fois entendues. Gravée de façon indélébile. Jamais, je ne comprendrai vraiment pourquoi celle-ci plutôt qu'une autre. La vie m'a décrit musicalement de cette manière. C'est tout simplement moi, en chanson...


Johnny B. . Hommage. Respect. Longue vie à Johnny B.


P.S. Ma colère, c'est One de Metallica, mon romantisme, c'est Je l'aime à mourir de Francis Cabrel, ma gravité Countdown to Extinction de Megadeth, ma froideur Transference de Children of Bodom, mon côté guerrier avec Ensiferum et sa pièce Treacherous God, ma façon d'aimer les enfants avec Renaud et son Mistral gagnant.


La musique nous parle... Écoutez-la. Au final, on se redécouvre un peu soi-même à travers les chansons. Ce qu'on est, ce qu'on n'ose pas dire, nos blessures, l'amour, toujours à temps pour souligner une partie de votre vie. Portez attention. La musique parle, de façon détournée certes, mais y a toujours un message caché quelque part dans une foutue toune totalement random.


Merde la camisole arriv@#€_&&--±+(.…..

Jean-francoisBohémie
9

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le 24 oct. 2017

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Johnny B

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