Mon premier vrai coup de cœur pour un morceau de film.
Une entrée progressive, puissante; L'écho des cordes illustrant parfaitement l'immensité, le vide de l'espace, du Derelict, est à tomber par terre: l'utilisation du delay est exemplaire, toujours à bon escient, bien placée. Les bassons ou cuivres, je ne sais quels instruments à vent graves, lancinants, mystérieux, inquiètent. Les sons aiguës comme des bruitages de boutons organiques, ou de sirènes, contrastent et renforcent ce sentiment de malaise.
Un morceau pur, sobre jusqu'aux violons grouillants qui emplissent l'air jusqu'à vous faire suffoquer de bonheur.
La vraie question est: comment peut on avoir l'idée même d'un morceau pareil?