A priori, le titre de la chanson, qui fait 23 mn, et décomposé en plusieurs sous-titres, correspondants à des moments pour le coup assez précis du titre global, n'a rien à avoir avec ce qui y est raconté.
Et d'ailleurs, rien n'y est vraiment raconté, car c'est une grande suite essentiellement symphonique, mais pas que (des passages jazz, du pur bruit, de l'impro studio, et plein d'effets pinkfloydien par dessus.
La suite est d'ailleurs tellement ambitieuse, que, comme cela fut rarement le cas chez les Floyd, ils ont crédité un autre personnage que les membres du groupe, à savoir Ron Geesin, en charge des arrangements symphoniques entre autres, mais pas que. Ce serait réducteur. Il a participé à la construction d'un ensemble cohérent et au son général.
Mais, même si ces anecdotes sont intéressantes, concernant ce titre mythique, rien ne vaut l'écoute complète de ce titre dans un effet de total stereo. Sur une chaine Hifi, donc, voire avec un casque Hifi de l'époque. Car, on est vite plongé dans une atmosphère opératique, mais pas que. Le thème principal est très réussi, et la fin, Remergence finit par emporter tout sur son passage.
On peut certes concéder que certains sous-titres sont un peu longuets, et notamment la partie "noisy", Mind Your Throats Please. Mais même si je peux aisément le concéder, celle-ci participe à l'ensemble. C'est-à-dire qu'elle nous fait attendre avec encore un peu plus d'impatience.
A écouter une fois dans sa vie au moins (au risque de s'endormir, puis de se réveiller en sursaut pour les plus hermétiques).