Lorsque l'on se rappellera des années 2000 et dans quel état de peur s'est retrouvé l'occident et en particulier les Etats-Unis face au terrorisme, on ne pourra s'empêcher d'évoquer 24. En effet, c'est la série emblématique de cette dernière décennie, qui, malgré les stéréotypes (parfois justifiés j'en conviens) qui lui collent à la peau aura le plus habilement reflété cette époque et ce paradoxalement, sans jamais tomber dans des travers faciles : bien que Jack Bauer passe son temps à plus ou moins torturer les suspects qu'il trouve, il est à noter que dans 99% des cas tous les autres personnages de la série ou presque le désapprouvent et tentent tout leur possible pour qu'il n'entre pas en contact avec le suspect.
Comment ne pas rappeler également la mise en scène novatrice étalée sur 24 heures en temps réel? Mine de rien, je ne pense pas qu'il soit si facile de ne jamais utiliser aucun flashback, ellipse et autres, qui plus est lorsque l'on tourne 8 saisons. C'est justement cette mise en scène osée qui a fourni le carburant nécessaire à l'inimitable atmosphère ultra-nerveuse de 24. Saluons également Kieffer Sutherland qui aura su s'imposer en quelque répliques et mimiques clés.
Enfin, quoique la série ait sur la fin un peu épuisé son concept, je peux m'empêcher d'y repenser et d'y revenir régulièrement avec un grand plaisir.
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