L'année dernière, alors que j'm'ennuyais ferme, je suis tombé sur le premier épisode de la saison 1 de cette série, et j'ai enchaîné avec l'épisode 2 et 3 diffusés ensuite. Je ne trouvais pas ça ultra génial, mais y'avait quelque chose de séduisant dans l'idée: les différences entre les riches et les pauvres, les références au sexe, les vannes racistes et anti-hipster, bref, il se passait quelque chose quoi! L'ambiance décomplexée m'a vraiment plu et je pense qu'elle m'a un peu aidé à m'exprimer aussi. Non pas que je sois forcément agressif comme peuvent l'être certains personnages, mais disons que savoir sortir des punchlines au bon moment permet toujours de rigoler un bon coup.
Du coup j'ai beaucoup apprécié suivre cette série. Et puis à partir de la saison 4 j'ai commencé à déchanter, l'histoire évoluait vraiment peu et c'est depuis cette période que je suis uniquement la série pour ses punchlines. Et c'est là que pour moi les showrunners se sont plantés en beauté: Ce n'est pas parce que vous faites une sitcom que l'histoire doit être au point mort pendant plusieurs saisons. C'est pas en refourguant un mec à un personnage principal ou un bébé à un personnage secondaire que ça fait évoluer les choses, surtout lorsque leur personnalité ne bouge pas d'un yota. Finalement, c'était super sympa à suivre malgré la structure qui devenait prévisible: Max clashe quelqu'un au restau, générique, vanne sur les blacks, le patron se fait clasher, Sophie qui entre dans le diner, Oleg qui fait une blague vaseuse, les filles à l'appart' avec Caroline qui a un soucis, Sophie qui débarque parfois accompagnée en critiquant l'appartement, puis les deux protagonistes se retrouvent en situation compliquée à gérer. Cependant, ça s'est fini avant même que la fin ait pu être écrite et ça c'est triste. Quand je vois que The big bang theory dure encore alors que la série connaît le même syndrome de non évolution depuis 4 saisons...
A l'époque de Friends ou de How I met your mother les mariages et les bébés ça faisait un rebondissement, car les metteurs en scène en jouaient. Maintenant, ce n'est plus le cas, et les scénaristes n'ont pas d'autres idées pour faire bouger les choses.