car les critères de sélection pour devenir astronaute seront drastiquement revus à la baisse.
Passons volontairement sur les conneries scientifiques dignes d'Armagedon ; s'il fallait coller aux lois de la physique on n'aurait que des voyages se déroulant dans notre système solaire, ce qui ne serait pas fun. Enfin si d'ailleurs, avec un vrai scénariste et de vrais conseillers scientifiques y aurait moyen de faire un truc sympa, mais là n'est pas le sujet.
Le fond du projet réside dans la bible des personnages. Ecrite par un panel de représentants des luttes intersectionnelles en guerre contre l'infâme patriarcat blanc hétérosexuel (encore ce néo-académisme... boooooring) mais surtout écrite avec les pieds, elle bousille l'édifice à elle toute seule. Règle de base de l'apprenti scénariste : une bonne histoire, ce sont d'abord de bons protagonistes. Non, on n'envoie pas Kévin ado attardé dans l'espace, et surtout pas en second de la commandante. Non, on n'envoie pas Nabila-la-pét*** autocentrée dans l'espace. Non, on n'envoie pas un mec en surpoids dans l'espace, et tant pis si on est taxé de grossophobie. En règle générale, on veille à envoyer là-haut des gens aux nerfs d'acier, en bonne condition physique, capables de gérer leurs frustrations et qui ne partent pas en vrille à la moindre contrariété. Enfin il me semble.
Dommage car le potentiel était loin d'être nul : synopsis, vaisseau élégant, héroïne principale au jeu limité mais plutôt charismatique et même un certain sens du suspens.
Mais entre écrire un vrai scénario ou un tract de propagande aussi subtil qu'un Panzer dans un village biélorusse, il faut choisir.
le petit point cancel culture
Contrairement à ce qui est écrit ci-dessus par un rageux de l'ancien monde, ce chef-d'oeuvre est à montrer dans toutes les écoles. Un sans-faute parfait, et un petit bonus général 20 points réseaux sociaux pour le scénario débile qui ne risque pas de brouiller la bonne parole.