23 ans après "Army of Darkness", le dernier opus de la trilogie Evil Dead. La saga revient sous forme de série après une tentative ratée de reboot sorti en 2013 et qui s'attelait surtout sur de l'horreur, reniant alors beaucoup de ce qui faisait l'originalité de l'oeuvre. Bruce Campbell revient sous les traits de Ash, le tout dirigé à nouveau par Sam Raimi pour un résultat plutôt satisfaisant après ce pilote.
30 ans après les événements qui avaient envoyé Ash au Moyen-Âge, nous retrouvons notre héros bien vieux et coulant des jours plutôt tranquilles. Seulement voilà, après une soirée forte en alcool et drogues en tout genre, Ash a réutilisé le Necronomicon, rappelant les forces du mal sur Terre. Selon son collègue de boulot, Pablo, seul notre vieux héros peut ramener la situation à la normale alors que des événements paranormaux se déchaînent aux quatre coins du globe.
Niveau histoire, on fait dans le plus simple : Ash lit le livre, le mal revient, point. C'est très cheap. Mais la saga elle-même étant connue pour ne pas se prendre au sérieux, l'assume complètement. Cela laisse alors de multiples possibilités, surtout quand on sait qu'une saison 2 est déjà sur les rails.
Niveau réalisation, le fan service est présent. Il n'est pas non plus à outrance et se contente de plusieurs clins d'oeil et mises en scène. On revoit alors avec plaisir les déplacements du mal, les séquences dégoulinantes de sang et l'humour bien gras qui nous manquait tant.
Les costumes semblent ne pas avoir beaucoup évolués, à part quelques effets spéciaux assez cheap encore une fois. Le tout ne peut que rappeler les séries B que l'on adore détester.
Le second degré a ses limites cependant, les faux raccords sont présents aucunement justifiés. Le tout est déjanté comme il faut mais il ne faudrait pas voir à tomber dans la série B à 100%. Les personnages par exemple, sont des grands clichés mais qui n'apportent pas grand chose, même assumés.
Voilà, j'ai hâte de voir la suite. Ce premier épisode m'a tout de même rassuré. Tout n'est pas parfait mais au moins l'envie est présente contrairement au reboot de 2013.