Comme d'habitude, ne vous laissez pas avoir. Le concept d'Assassination classroom d'un groupe clos qui soit doit s'entretuer, soit trouver le moyen d'éliminer l'élément dangereux, c'est un cliché des animés japonais. N'oubliez pas que, pour le personnage à la fois horrible et aimant on a la double personnalité de l'héroïne dans Elfenlied, série que je n'aime pas mais qui joue efficacement sur l'émotion. Pour le huis clos d'élèves qui s'entretuent, on a le déplorable King's game, Ousama game de son nom puant. Le projet de former une classe est repris à la série Danganronpa : The Animation qui vient d'un visual novel et qui reprenait le principe de Cluedo où les participants enquêtent en même temps que l'un d'eux est l'assassin. Danganronpa s'inspire également du plus célèbre roman policier d'Agatha Christie Dix petits nègres. Mais, dans Danganronpa, quelle que soit la médiocrité, on participe à l'enquête, on se prend au jeu, d'autant qu'on a une structure en général avec un épisode de meurtre et de mise en place des conditions d'un meurtre et un épisode d'enquête et procès. Assassination classroom n'a rien gardé de l'idée d'enquête et n'est pas dans le même registre de l'horreur, mais ne cherchez pas plus loin l'origine du concept Assassination classroom. Après, c'est transformé en série humoristique qui ne fait pas rire. La fin d'Assassination classroom, c'est encore pire. Les élèves avaient un an pour tuer leur professeur et au bout d'un an l'auteur veut nous faire croire que des liens se sont tissés, que l'empathie ça marche. Au bout d'un an, les élèves sont devenus des fumiers, ils tuent en le pleurant leur professeur. Je trouve bien malsain un tel étalage ambigu.