Contrairement à la première saison d’Atlanta, qui voyait les épisodes être davantage liés par l’avancée laborieuse de Earn à faire rentrer son cousin Paper Boy dans le milieu du rap, cette seconde saison ne suit pas un récit précis tout du long et s’avère plus complexe. Dans sa construction, on pourrait l’associer à une série comme Skins, centrée sur le quotidien d’un groupe de jeunes, et dont chaque épisode se concentrait sur un en particulier, tout en faisant interagir les autres en second plan. Le schéma est similaire dans Atlanta pour porter un regard élargi sur la société – américaine, en premier lieu.
De là, la série parvient à questionner la place des noirs aux Etats-Unis, mais également celle des femmes, l’opposition des classes, l’accès à la richesse et/ou à la célébrité et ses conséquences… Des thématiques qui rendent la série à la fois universelle et très personnelle à ses auteurs, en tête, Donald Glover (acteur, créateur et co-réalisateur).
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