Banshee
7.1
Banshee

Série Cinemax (2013)

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Petite Banshee, tu deviendras grande, très grande

S1-S2


Cette série est juste un pur défouloir qui repose sur un shérif pas très académique.
Le réalisme, on oubli, les sentiments et tout et tout, on oubli, la contemplation et la psychologie, on oubli.


Banshee repose sur une pure efficacité, une réalisation propre, des acteurs aux niveaux, de la violence, du sexe, des luttes d'hommes à hommes, d'hommes à femmes et de femmes à femmes.
On l'a bien compris pas de prise de tête dans Banshee, on cherche avant tout à passer 50 minutes devant un divertissement très bon. Lucas Hood est invincible, ses coéquipiers aussi, à 5 contre 20, y'a pas de problème, ils gèrent. En gros : on oubli tout bon sens et on regarde cette série explosive ou les "fuck" ne se comptent plus.
Mention spéciale à certaines scène absolument géniales : le lance roquette du suicide, les bovins morts dans un Jacuzzi, et j'en passe de belles encore.
Cette série a une pure identité, elle se prend pas au sérieux et c'est tant mieux. Cinémax tiens un très bon filon qu'ils peuvent exploité pendant encore quelques saisons tellement ils ont de possibilités, à eux de choisir les bonnes.
La petite scène d'après générique est aussi bien sympa, c'est un petit moment à ne surtout pas rater :)


Maj S3


Et si tout ce que j'avais dit auparavant dans ma critique n'était au final pas déjà dépassé ?
Parce que Banshee a muée, Banshee est devenue bien plus que le défouloir de la première saison, que le défouloir de la seconde saison. Cinemax a travaillé, la production, les scénaristes ont fait grandir Banshee sans jamais renier l'identité de la série.
La saison 3 marque le changement, la progression, le passage à l'âge adulte. Les personnages sont poussés, tiraillés, travaillés en profondeurs. La série se complexifie autour de différents enjeux, Lucas Hood n'est plus qu'un simple shériff. Mais tout cela, sans jamais se renier, la baston série B est encore de la partie pour notre plus grand plaisir, le sexe est encore présent mais beaucoup moins. Banshee réussit une mutation qui était très difficile mais Banshee a, comme depuis sa naissance, tout réussit jusque là.
Que dire du cinquième épisode de la saison 3 qui sonne comme un récital de tension et de réussite. Un épisode maitrisé de bout en bout que peu de série renierait tellement la mise en scène est réussie. un épisode parfait.
On peut ajouter la scène centrale de l'épisode 7 qui encore une fois redouble d'ingéniosité pour délivrer un résultat plein de réussite. Banshee utilise tout ce que le format série propose comme avantage !


Vous l'avez compris, je ne tarie pas d'éloge sur Banshee car j'ai une affection toute particulière pour celle-ci. Mais j'ai aussi cette forme de fierté de suivre une série qui ne fait que grandir, qui ne fait que progresser depuis 3 ans maintenant. Car même après 2 saisons qui avait plu, Banshee ne s'est pas arrêtée, non, au contraire, Banshee a grandit et deviendra grande, très grande.

Halifax
8
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le 11 févr. 2014

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Halifax

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