Au départ, j'y voyais un sous Breaking Bad qui joue du fan service pour arriver à ses fins (faire apparaître un méchant célèbre dès le premier épisode c'était pas malin), mais sans même l'humour qui entourait le personnage crapuleux de Saul Goodman et avec une mise en scène "BreakingBadienne" sur-exagérée. C'est même presque froid, déprimant de le voir ramer comme ça au quotidien, à tel point qu'on se demande si on n'a pas trouvé plus morose que le quotidien initial de Walter White. Mais à partir du 3e épisode, on finit par adhérer au concept et au scénario, en se demandant sans cesse : "Où cela va-t-il nous mener" (un peu à la Breaking Bad, mais en beaucoup moins violent et dangereux). Mais le must du must, c'est découvrir que derrière le drôle d'escroc qu'était le Saul de Breaking Bad, se cache un acteur talentueux doublé d'un des personnages les plus adorables créés par le père Vince. Oui ça n'arrivera jamais à la cheville de Breaking Bad, et tant mieux car finalement ça part sur un autre chemin tout aussi sinueux. Mais tout ce qu'on veut, à la fin, c'est revoir Breaking Bad pour savourer chaque scène où Goodman apparaît. Si je devais quand même reprocher quelque chose à la série c'est cette fin de season finale très expéditive alors qu'on sent bien qu'une saison 2 encore plus ambitieuse se profile.