Au delà des têtes d’affiches féminines ( Reese Witherspoon, Nicole Kidman et Shaïlene Woodley), du décor de rêve (Monterrey), Big little lies n’a guère de choses à proposer. On s’intéresse vaguement à la victime dont on tait volontairement l’identité mais les rapports entre hommes et femmes ambigus et conflictuels ne font pas mouche. Voilà un microcosme pas très réjouissant où on se plaint et où on picole. Je trouve que les dialogues ne sont pas vraiment écrits et que les scènes s’enchaînent sans véritable liant. Et aller au delà des deux épisodes est-il vraiment nécessaire? En avançant un peu plus, je trouve que les portraits de Céleste et Jane donnent un peu plus profondeur à la série. Leurs souffrances passées ou présentes les mettent à un tournant de leurs existences. Le personnage d’Ed, alors en retrait, dévoile plus de facettes. Je suis un peu plus satisfait qu’au démarrage où les scènes étaient plus superficielles et manquaient de relief.