Walther White: Pas si blanc que ça!

Si on m'avait soudain interrompue dans mon train train quotidien pour donner un titre à cette série,
le plus adapté pour moi aurait était "par delà le bien et le mal".
Petit résumé: Je suis prof,vieillissant,je dégouline de honte,mon gosse est handicapé sévèrement et ma femme un brin infantilisantE est en cloque.
Franchement ça sent sérieusement la corde après 10 minutes de visionnage (pour le personnage pas pour nous on est solide). Ce père de famille archétype du pauvre type gentil et dos courbé est pourtant le parfait terreau d'une dimension viril,mortuaire et illégal.
La réincarnation de ce dernier en Monsieur Meth se fait...grâce à son cancer.
C'est vraiment ce qui pouvait lui arriver de mieux.
S'il vous reste 6 mois à vivre rien ne serait plus banal que: faire le tour du monde,gâter ses enfants,les rendez-vous chez le notaire toutes les 3 minutes (Johnny t'aurait dû faire pareil)...
Non Walter n'est pas que Monsieur Meth c'est aussi Monsieur Corones.
Tout ce que la providence lui a empêché de faire par bienséance il va le faire.
Aprés tout monsieur à une excuse,le ticket pour l'enfer est déjà programmé à quoi bon faire semblant? Et oui il va intoxiquer des gamins avec de la meth,balancer des pizza sur sa toiture (true story),payer une dodge Charger à son fils,racheter l'entreprise ou il travaillé (c'est votre rêve avouez),là faire à l'envers à des truand chevronné qui découpe leurs associé au cutter.
Bref,méfiez vous des profs de Chimie dépressif.
Tout ça pour dire que la série est cohérente malgré l'originalité du synopsis.
Qu'il faut toujours prévoir la fin d'une série avant même d'écrire le début (Bravo Vince)
Que ça nous changé des série pour gamine avec des docteurs à la plastique irréprochable.
Que ça nous changé des héros bodybuildés et soigné jusqu’à la lie.(On PEUT être Badass avec un bouc bordel de merde)
Que non fabriquer de la meth dans ton garage avec du WD40 et des Huiles de Moteur diverse c'est pas safe.
Bon c'est rythmé,burné pas niais,mais pas suintant donc ça m'a plus.