Magistrale ! Grandiose ! Palpitante ! Brillante ! Géniale ! Tant de superlatifs mérités !
Après cinq saisons aussi talentueusement menées, on a qu'un seul mot à dire : merci !
Merci à Vince Giligan premièrement pour cette réalisation quasi divine, que ce soit les plans de caméras très inspirés, l'enchainement des scènes, l'organisation des épisodes, le scénario sombre, humain et poignant de ce groupe de personnes tirés vers le bas, vers abysses par un seul homme !
Cet homme c'est Walter White, le personnage le mieux joué qui m'ait été donné de voir à l'écran, et cela que ce soit pour un rôle de ciné ou de série télévisée ! Waw ! c'est le mot qui me vient à l'esprit quand, j'admire cette prestation grandiose, virtuose, quasi parfaite de ce cher Bryan Cranston ! Si Anthony Hopkins avance le même avis, c'est que cette interprétation est vraiment, si aboutie que seul un aveugle ne puis reconnaitre son génie !
Ensuite, je peux affirmer que pour ce qui est des autres acteurs, tous y vont de leur pierre à l'édifice ! Que ce soit Hank, Skyler, Junior, Mike, ou Jesse Pinkman, tout en n'oublions point les deux rôles qui talonnent W.W. C'est bien-sur, Saul Goodman que j'ai trouvé magnifique, et sans conteste, Gustavo Fring, qui fut si bien joué, que j'ai presque sauter de joie, quand ce terrible accident lui est arrivé !
Enfin, je parlerai de l'histoire qui est vraiment haletante, ce simple chimiste (simple, est un vilain mot, car c'est un génie) qui par orgueil, prend pour excuse son cancer et sa famille pour pénétrer dans le monde de la drogue ! Ce fut pour son propre ego, depuis le début, après une carrière de chimiste ratée (par sa faute?), il est poussé par une envie d'être le meilleur dans son domaine, le meilleur producteur de meth ! Il y est arrivé, il se construit un mythe, devient une légende, mais toute légende à sa fin, toute ascension à une décadence !
Spoil :
Et tout ami, deviens un jour ennemi... Cette toile si bien peinte de l'humain, de ce dernier qui trahis pour une erreur, quand il ne remercie point pour dix bonnes actions ; cet ami c'est Jesse Pinkman ! L'acolyte du début, celui d'où les turbulences viennent toujours, celui qui attire les problèmes, celui qui s'engage dans une voie de sa propre personne, mais n'assume pas son choix, rejette toujours sa faute sur celui qui prend l'initiative pour leur salut commun ! L'homme est ainsi, certes, Walter à commis une erreur, celle de laissé Jane mourir (Spoil) ; cependant, pour Brook, ce fut calculé, c'était sa seule voie, son seul moyen... Néanmoins, tel est l'humain, si vif à crucifier l'erreur ; et si ingrat à reconnaitre la bonne faveur !
En conclusion, j'en ressort avec de la joie, de la peine (pour ce cher Haisenberg), et avec beaucoup de bons souvenirs ; merci encore pour toutes l'équipe de réalisation, pour les acteurs sublimes, et Bryan Craston pour la plus belle prestation que mes yeux ont observée ! Thanks Braking Bad !
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