Pour une fois que j'accroche à une série zaméricaine, ça mérite bien un petit mot.
Pas toute une critique, d'autres le feront mieux que moi, mais juste un petit bilan après deux saisons avalées en trois jours, quand même...
Facile de comprendre pourquoi Breaking Bad a déchaîné les passions et multiplié les addicts...
N'étant pas un grand amateur de séries venus d'outre-Atlantique, ce court billet n'apportera qu'un avis bien modeste sur ce qui font les nombreuses qualités et les quelques défauts tels que perçus par un néophyte en la matière.
Les plus évidents :
Le sujet bien sûr, et la façon dont il est traité. Mettre la came au cœur d'un film ou d'une série n'est jamais simple, tant les clichés et les écueils peuvent s'avérer nombreux. Ici point de moraline en poudre, mais un regard et une psychologie des personnages tout en nuances.
Le nombre limité de personnages... Eh ouais, parce qu'après m'être farci trois saisons de Walking Dead à voir apparaître deux douzaines de persos aussi creux qu'inutiles, posés là dans le seul but de faire des casse-croûtes pour les zombies au bout de trois épisodes, le parti-pris de Breaking Bad fait clairement du bien. Une demi-douzaine de personnages centraux, quelques satellites récurrents, les inévitables méchants qu'il faut quand même bien zigouiller de temps à autre, mais pas d'excès artificiels. Un point fort d'après moi.
Le décor. Comme résumé dans le titre, le Nouveau-Mexique est sans doute l'endroit le moins sexy des US pour y planter sa tente, et je sais de quoi je cause. C'est simple, tout y est laid.
Les villes, les villages, les baraques en plâtre, leurs piscines en plastique, les jardins pelés s'ouvrant sur un désert aussi naturel que culturel, bref. C'est laid, atrocement laid, et à côté de ça je connais des banlieues de Glasgow qui font penser à Beverly Hills.
Donc ça c'est cool.
Du fried chicken ogm, des 4x4 qui sucent 30 litres au cent, du barbecue, des bières locales, encore du fried chicken, et heureusement, de la bonne came pour oublier tout ça.
Après deux saisons donc, il ne me reste que quelques réserves que d'aucuns trouveront peut-être un peu titilleuses mais tout de même :
Jesse Pinkman... Très bon acteur, attachant et tout, rien à dire... Mais si la came donnait le teint rosé et les dents aussi parfaitement blanches, y'a longtemps que je m'y serais mis !! ( Smileshaw, on a dit non, pas les dents... Merci ... )
Et puis il y a les personnages féminins. Ça c'est dommage, mais ça va ptet changer avec les prochaines saisons, me spoliez pas svp.
Tour à tour potiches ou insupportables hystériques, quand elles ne sont pas juste camées et jetables, on peut dire que les gonzesses du Nouveau Mexique ne brillent pas vraiment par leur intelligence ou leur épaisseur, mais ça reste un avis personnel...
Je finirai quand même, parce que ça se regarde bien, et que le générique ne fait que 15 secondes, ce qui évite les migraines quand on enchaine les épisodes.
À suivre donc...