Saison 1 (8) : Il est toujours délicat d'aborder le sujet de la mort d'un enfant, mais la simplicité du traitement fait qu'on ne sombre jamais dans le larmoyant ni dans le trash, même si certains moments sont bouleversants. Le rythme est lent mais on ne s'ennuie pas une seconde puisque les excellents acteurs, peu connus pour la plupart, interprètent des personnages fouillés, avec leur part d'ombre. La beauté et le calme des paysages Anglais contrastent avec la noirceur de l'intrigue et un suspens haletant.
Saison 2 (8) : Il était difficile de repartir sur une deuxième saison après la puissance de la première, et pourtant les scénaristes ont réussi le tour de force d'enchaîner avec des épisodes aussi forts que les précédents. Nous sommes ici dans la continuité des événements de la saison une, avec un intérêt intact, et une enquête parallèle qui vient se greffer pour apporter de nouveaux personnages et une nouvelle intrigue. Les images sont toujours aussi belles. Émotionnellement fort et captivant jusqu'au bout.
Saison 3 (7) : Toujours traité avec classe et savoir-faire, cette troisième saison explore cette fois un autre sujet difficile, celui du viol. Comme dans les saisons précédentes, les acteurs sont très bons et l’intrigue n’est ni simpliste ni trop tarabiscotée, avec un nombre de suspects intéressant. La fin peut paraître un peu brutale et fournit une solution qu’on aurait voulu plus approfondie, mais c’est le lot de toutes les séries “ramassées” que de laisser le spectateur bouche bée avec son lot de questions.