You Can't Always Get What You Want

Avec ses sept saisons, Californication réussit le tour de force de ne jamais se trahir. Pourtant, ce n'était pas gagné ! La saison 1 reposait sur une idée simple et, une fois l'intrigue résolue dans le final, la série aurait pu s'arrêter. Mais l'histoire a continué et s'est répétée. Californication a exploré le monde de la littérature contemporaine, l'industrie du cinéma ou celle du rock, et s'est même regardé le nombril en exploitant le thème du petit écran.

Chaque saison s'est construite autour de Hank, cet écrivain qui a offert à David Duchovny son deuxième rôle emblématique à la télévision. Un personnage qui est pour moi le salaud qu'on réussit à nous faire aimer, un peu à la manière de Dexter, mais avec des défauts plus humains. On se laisse séduire, on s'y attache, à lui comme à la galerie de personnages qui gravite autour de lui. Bien sûr, Californication, c'est du sexe à Los Angeles (le titre n'est pas trompeur) mais pas seulement.

Chaque saison, à part peut-être la 5, aurait pu signer la fin de la série. La 7e ne fait pas exception et offre une fin correcte à la série, en suivant jusqu'au bout la ligne éditoriale fixée par les Stones dans le pilote : You Can't Always Get What You Want. But if you try sometimes, well you just might find you'll get what you need.