Castle
6.1
Castle

Série ABC (2009)

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Prenez un cadre d'enquêtes policières classiques,

Ajoutez y la meilleure lieutenant de police de New York, en la personne de Kate Beckett (jouée par la sublime canadienne Stana Katic),

Pimentez le tout avec un écrivain de romans policiers, auteur de best-sellers, Richard Castle (Nathan Fillion).

Et vous obtenez le principe même de la série du lundi soir pas prise de tête mais rudement addictive.

Pourtant les ficelles utilisées dans chacun des épisodes ont déjà été vues et revues à maintes reprises. Le petit ami de la victime n'a pas avoué s'être disputé avec elle la veille, de peur d'être pris pour le coupable idéale. La personne la plus intéressée par le coupable s'avère en général être le coupable lui-même. Sans compter que certaines trames sont mêmes identiques à d'autres de séries US que j'avais visionné auparavant.

La série manque même aussi parfois cruellement d'actions, se focalisant plus généralement sur les interrogatoires des suspects.

Mais ce qui fonctionne avant tout c'est ce duo entre Castle et Beckett. Placé à la criminelle grâce à ses relations avec le procureur de New York, Castle suit Beckett dans ces enquêtes et s'en inspire pour les besoins de ses nouveaux best-sellers. Ce qui n'est pas vraiment du goût de cette dernière, Castle ayant la « fâcheuse » habitude de mettre son nez partout, et bien souvent de manière maladroite. Mais l'intuition et les connaissances de New York de Castle vont être fort utiles dans la résolution de ces affaires criminelles.

Puis (évidemment), les deux personnages vont finir par être attirés par l'autre, tout en tournant autour du pot. C'est même devenu la ligne conductrice de la série, laissant de côté les raisons qui ont poussé Beckett à devenir flic : retrouver les meurtriers de sa mère.

Classique je vous dis.

Je n'avais pas beaucoup accroché à la première saison, mais j'ai fini par me prendre de sympathie pour cette série et ces personnages qui remplissent finalement bien leur rôle. Castle c'est un peu comme un dribble de Christophe Dugarry ou un album de Slayer (en plus puritain, faut pas déconner non plus), tu sais très bien ce qu'il va se passer et pourtant tu te laisses avoir à chaque fois.
Quick
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le 9 janv. 2012

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