Daybreak
5.6
Daybreak

Série Netflix (2019)

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Life is like living in GTA... except WORST !

Vous m'excuserez mais j'abandonne après 5 fastidieux épisodes (si je trouve le temps de finir le reste, j'éditerai surement cette critique mais je doute que la série m'apporte grand chose de plus)


Si je m'étais contenté du pilote, j'aurais sûrement nommé cette critique "Marty McFly joue à Dead Rising" mais en fin de compte, sûrement pas ! Le Zombapocalypse, teinté série Z dont laissait entrevoir le Trailer n'est absolument pas présent (putain, les Trailers chez Netflix, c'est tout un art) C'est d'ailleurs bien le principal reproche que je peux faire à la série.


Le pitch : Josh Wheeler, jeune Canadien et copie conforme de Marty McFly, des lunettes Wayfarer jusqu'aux Nike, s'installe dans un lycée de banlieue de LA, il se fait naturellement martyriser comme dans tout bon Teenage-movie (ou Retour vers le Futur) S'en vient ensuite l'apocalypse, et l'apocalypse "C'est cool !!!" La fin du monde se traduit ici par une attaque de missiles (rappelant bizarrement celle de Terminator) et Josh se retrouve donc survivant déterminé a retrouver sa Girlfriend perdue. Il sera aidé d'une gamine apprentie Walter White (ça, c'est assumé au moins) un Samouraï Black/Gay/Weedman (il en coche des cases lui, d'ailleurs intelligemment noté dans une vanne) et son ancienne prof de Biologie transformée en "Ghoule". Car oui, tous les adultes se sont transformés en "Ghoules-Zombies" (humm) pour ne laisser place qu'a des Teenagers se partageant le quartier de Glendale par factions toutes aussi farfelues les unes des autres : la faction des Mad-Max/Sportifs, les Amazones/Cheerleaders, les "Geeks", les Fermiers et même les "Kardashians" (oui oui !)


Au final, on se dit pourquoi pas ? Mais en fait non, car rien n'est crédible. On revient sur cette idée de base avec laquelle nous a été vendue la série : des Teenagers qui claquent du Zombie "à la cool" avec leur skateboard, il n'en est rien (c'était apparemment trop difficile de trouver un acteur qui sache skater à Hollywood, même notre bon vieux Michael J. Fox semblait meilleur) La seule menace Zombie se trouvant uniquement dans le premier épisode, elle est ensuite très vite évacuée afin de laisser place à un enchaînement de vannes d'ados et de flash-backs sur leurs vies au lycée, essayant par la même occasion, de donner un peu d'épaisseur aux PNJ... heuh... protagonistes de la série (c'est d'ailleurs la structure narrative plan-plan de chaque épisodes)


La série se présente surtout comme un espèce de monde ouvert faisant l'analogie avec le Jeu-Vidéo dans le trailer/Pilote :



But mostly, life is like living in Gran Theft Auto... except better.



Même dans la manière dont son monde est introduit, ça ne marche toujours pas. On ne comprend pas comment ces factions de kiddos subitement devenus enragés se sont formées, pourquoi elles se tapent dessus, comment elles survivent, où se trouve leurs parents (ah oui ! aucune évocation, rien, même pas dans les Flash-Back) ça n'a pas de sens et rien d'accrocheur. D'autant plus que je n'ai rien contre ce type de scénarios autant Teenage soient-ils, mais on vacille bêtement d'un camp à l'autre, enchaînant les tirades d'ados clichés et pas très drôles tout en prenant le soin de ne surtout PAS faire avancer l'arc (la quête ?) principal du récit. On fait des références par çi, par là à Overwatch, Fortnite, Mario-Kart , Instagram... C'est fun pour les 15/25, et on place une vanne Star Wars pour raccrocher les parents qui s'endorment à côté.


Monde ouvert certes, mais sur les 5 premiers épisodes, on explore réellement qu'un seul lieu : un Mall servant de QG aux héros et quasiment rien de l'extérieur, c'est d'une tristesse. D'ailleurs, c'est marrant comme faire du "Post-Apo" avec quelques filtres jaunes, deux trois sacs de poussières et une boule de foin qui roule façon Western paraît simple, mais surtout bien trop simpliste pour donner l'illusion d'un monde supposé détruit et infesté de Zombies... La série aurait pu avoir l'intelligence de prendre le parti de l'ultra-gore, brillamment exploité par la série Z Nation, ou plus récemment par The Boys en tournant ça à la dérision, mais on préfère ici se contenter de vannes d'ados bas du front saupoudrées de quelques "Fuck" afin d'être subversif, dommage.


Il réside tout de même quelques bonnes idées dans tout ce Gloubiboulga de Pop-Culture : la narration 4ème mur façon House of Card est intéressante (au début) les codes couleurs des Flares envoyées représentant le /m ou /all (@everyone si vous préférez) la bande son Punk à roulettes/Rock-Campus avec du Chemical Romance/Smashing Pumpkins/Modern English qui correspond bien à son sujet, mais c'est trop sporadique pour être réellement "Game Changer".


Bref, vous l'aurez compris, j'ai l'impression de me retrouver face à un jeu vidéo à monde ouvert profondément vide, extrêmement mal fait et qui surtout, n'a absolument rien a me raconter... Même si certaines quêtes secondaires (après un gros Patch, hein) pourraient presque avoir des aspects "sympathiques" mais ça ne sera sûrement pas assez ludique pour me pousser à terminer cette série à 100%.

IsaacWashington
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le 27 oct. 2019

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