Binge drinkin'

Hou la la! Très peu de notes favorables et moi qui viens avec mon 8. Serais je ramolli? Si on commence par le commencement, j' ai bien apprécié le premier épisode. Certes l'adaptation cède au féminisme (c'est pas vraiment du féminisme, c'est un autre mot qui ne doit pas encore exister ou que je ne maitrise pas qui décrit un phénomène dans lequel on contrebalance le trop plein de mâle d'antan par un excès d'héroïnes en tout genre. Je suis contre cette règle générale car finalement, ces médias attribuent le plus souvent des caractéristiques masculines à ces dames alors que... pfiou bon, je ne vais pas vous faire un dessin) en vogue en transposant Van Helsing en nonne mais je dois reconnaitre que ce coup ci, ça tient du génie et que l'actrice qui tient le rôle est parfaite. D'ailleurs Dracula est assez épatant lui aussi.

Forcément se développe alors une histoire parallèle au roman qui vire à la confrontation directe entre les deux protagonistes dans un couvent. Franchement emballé, j'étais limite enclin à enchainer mais, se faisant tard j'ai éteins mon écran reprenant le cours ... quasiment deux mois après.
Je raconte ma vie car j'ose espérer de cette particularité tirer la singularité de mon appréciation globale.

Le deuxième épisode se révélant particulièrement efficace bien que familier de l'univers Gattis/Moffat. L'embarquement sur le Demeter, seulement abordé par un journal de bord, dans le roman, continue dans la même veine que la fin de l'épisode précédent et il est vrai que l'histoire pourrait se conclure avant la fin du voyage. Pourtant, dans un retournement de situation attendu, un troisième épisode se profile et la toute dernière image donne une méchante envie de binger la suite.

La difficulté pour moi étant de trouver un créneau assez long entre la lecture de l'histoire pour les mômes et l'horaire intempestif de mon sommeil, je me suis non seulement surpris à enchainer cet épisode mais à le finir.

Et il est dommage que les promesses ne soient pas complètement tenues. L'intérêt de celui ci s'est développé lentement dans les deux premiers épisodes en prêtant une particularité originale de la succion du sang des victimes. Un traitement intéressant qui imposait d'aller jusqu'au bout pour exposer un regard séduisant sur la condition du vampire. Mais en transposant l'aventure complètement hors du cadre du roman (pour ne pas dire où) l'histoire sensée véhiculer le tout se montre assez faible. Le final s'étire longuement pour finir de manière abrupte et, somme toute, l'ultime révélation n'est pas complètement explicite.