Est-il besoin de rappeler à quel point la série aligne les clichés les plus éculés qu’ont les Américains sur les français ? La presse s’en est déjà bien chargée, mais en résumé, nous sommes selon les showrunners tous extrêmement désagréables (surtout lorsqu’on travaille), sales évidemment, obsédés sexuels (mais performant, tout n’est pas négatif), adultères et sexistes, forcément.
Ça pourrait être drôle, jouer sur la dérision, le second degré, mais c’est trop souvent vindicatif et appuyé, sans autre contrepoids qu’un Paris de carte postal, magnifique mais un poil trompeur. Le jeu des acteurs est pour le moins inégal, mais le charme et la fraîcheur de Lily Collins opère (elle sauve le truc quand même) et sa relation en forme de choc de cultures avec Philippine Leroy-Beaulieu crée quelques étincelles.
Une curiosité plus qu’un plaisir coupable.