Un monument du huis-clos.

Portée par des dialogues d'une justesse folle (pour ainsi dire jamais vu à part peut-etre dans les grandes heures de Aaron Sorkin) notamment les scènes avec Gina ou Sophie, In Treatment fait partie de ces rares séries qui me laisse bouche-bée à la fin d'un épisode. Alors certes, la qualité d'un épisode fluctue en fonction du patient, et la saison 1 est largement au dessus des autres, mais on reste toujours happé par le recit des patients de Paul Weston (fantastique Gabriel Byrne cela va sans dire), laissant vogué notre imagination au-delà des cloisons du cabinet dont la série ne sort jamais ou presque.
Voila donc une œuvre qui demande un investissement de tout les instants de la part du spectateur pour en tirer toute sa quintessence, ne serais-ce par les très nombreux épisodes par saison, mais aussi pour son rythme lancinant et pourtant tellement fascinant.
Une très grande série.