Série très inégale en fonction des épisodes et dont l'écriture a beaucoup vieilli. Si vous n'aimez pas les bastons comme Joss Whedon les aiment, et bien ça ne change pas ici. L'intérêt principal de Firefly, c'est cet alliage étonnant (mais tout de même très éloigné de Cowboy Bebop à cause du ton Whedon lol-rien-n'est-sérieux-mais-regarde-moi-quand-meme-je-suis-une-fille-speciale) entre la SF, le western et de la musique irlandaise. Avec une pointe de chinois qui se révèle au final être un choix exotique inutile (et inexploité), de la même manière qu'on porte un collier de fleurs lorsqu'on part en vacances dans les caraïbes...
Mais ce que j'aime bien dans cette série, pour lui mettre un 6, c'est que Whedon ne reste pas cloisonné dans un seul genre et ne se ferme aucune option narrative. Cela peut amener des épisodes hyper chiant (Shinding) tout comme des vraies petites perles (Out of Gas), l'épisode 9, à partir duquel la série commence à être intéressante. C'est sûr que sur 15 épisodes au total, ça fait pas beaucoup...
Mine de rien, quand même, c'est la série qui m'a redonné envie d'aimer les stand-alone, et ça, c'est pas rien. C'est juste dommage que l'écriture de Whedon, à travers des automatismes arriérés comme les fight, puisse vieillir aussi mal. D'ailleurs, Dollhouse, c'était vieux avant même que ce soit diffusé.