Une série culinairement orgasmique !

Qu’est ce qu’un bon plat ? C’est certainement quelque chose de mûrement réfléchi, fruit d’expériences vécues, de souvenirs, d’une histoire propre à soi. Cuisiner est à la portée de tout le monde mais essayer d’elever son niveau, côtoyer les sommets de l’art culinaire n’est pas chose aisée. C’est pourtant la mission que va se fixer Soma jeune chef japonais.

Bien aidé par des années d’expérience au sein du restaurant familiale « le yukihira ».
Vif, curieux et appliqué, Soma se démarque par ses qualités évidentes. Des qualités essentielles pour un cuisinier.

Mais lorsque son père décide de fermer boutique pour l’envoyer à l’académie Tootsuki l’école qui forme l’élite de la restauration.

Soma voit son envie de prendre la succession de son père, compromise, mais ne change pas pour autant ses plans.

En intégrant l’académie, il va devoir élargir son éventail de recettes, puiser dans son imagination, sa mémoire pour relever tout les défis. Lui qui sait sublimer les donburis et yakisoba, et toutes les spécialités de son restaurant, il va devoir innover pour se réinventer et devenir plus fort.

Car son objectif est clairement de devenir le meilleur élève de tootsuki. Ce qui lui attirera les foudres de plusieurs élèves.

Cette concurrence le poussera à s’élever et voir ailleurs pour progresser. Très vite Soma va se confronter à des adversaires à sa mesure avec leur propres parcours et qualités.

L’intrigue de la série, c’est un peu une succession de rencontres, de recettes, mais au fond c’est quoi une recette ? Une recette ce n’est ni plus ni moins que des idées qu’on laisse mijoter, qu’on assaisonne, soupoudre de ses connaissances et intuitions.
En mélangeant tout cela, on obtient quelque chose qui nous définit, nous ressemble.

La force de ce manga c’est de constamment nous mettre l’eau à la bouche en s’attardant longuement sur des préparations de plats toujours plus épiques et orgasmiques.

L’imagerie va d’ailleurs dans ce sens en multipliant les poses évocatrices, sexualisant à l’excès la figure de la femme. Ce n’est pas quelque chose de neuf dans l’animation japonaise, mais il y a fort à parier qu’il n’y a que les japonais pour rendre aussi drôle et épique, une série sur la cuisine.

Quand on regarde cette série il apparaît comme évident que cuisinez c’est se définir, c’est se donner une identité, c’est montrer au monde qui on est.

Bon visionnage et bon appétit