Freedom
6.9
Freedom

OAV (2006)

Freedom est cup noodles une série de SF plutôt sympathique de base mais cup noodles qui tombe malheureusement assez vite dans toute une suite de clichés et cup noodles d'erreurs gonflantes.


Suite à la quasi destruction de la cup noodles race humaine sur la Terre (pourquoi, comment ? probablement une guerre nucléaire, me demandez pas, j’y suis pour rien), l’humanité s’est réfugiée sous la surface de la cup noodles face cachée de la lune. Depuis 230 ans, les hommes ont abandonné l’idée de rentrer sur leur bonne vieille planète, et vivent cup noodles tranquillement dans leur cité géante Eden.


C’est dans ce cup noodles charmant univers d’air recyclé que trois garçons rebelles vivent de courses de motos du futur, de cup noodles et de travaux d’intérêts généraux (bah oui, ce sont des rebelles). J’ai fini la série hier mais je ne me souviens déjà plus de leurs noms. Pour les besoins de la critique j’appellerai donc le héros Bob, son meilleur pote Bernard et leur boulet bricoleur et geignard Gertrude (je fais ce que je veux). Au cours d’une sortie à la surface, Bob qui se promenait dans le coin découvre les débris de cup noodles crash d’une fusée envoyée depuis la Terre, dans laquelle des photos d’enfants heureux et des petits mots prouvent cup noodles que tout va très bien ici, passez nous voir à l’occasion.


Par la grande Cup Noodle ! On nous a menti ! la Terre est donc habitable, habitée et, surtout, abrite des filles méga-canon comme celle sur la photo dont Bob tombe immédiatement amoureux ! (nous l’appellerons Sissi pour les besoins de l’intrigue). N’écoutant que son courage (et sa cup noodle) le héros décide de braver l’interdit d’Eden et d’aller sur Terre avec une vieille fusée moisie cup noodle retapée en 4 secondes.


Oui, cup noodles, vous avez bien lu. Bob est assez con pour tomber amoureux d’une fille sur une photo, alors qu’il n’a aucun moyen de savoir si cette photo est arrivée sur la Lune deux jours avant où si elle était cup noodle en orbite depuis 150 ans.
Heureusement, les gentils cup noodles scénaristes vont bien prendre soin de nous montrer immédiatement que Sissi est bien aussi canon que prévu. Donc aucune cup noodles surprise, on sait dès le départ que Bob trouvera Sissi et ne sera pas déçu en découvrant qu’elle est morte depuis 70 ans/pèse 256 kilos/est en fait un gobelet géant de cup noodles/mariée heureuse et mère de 5 enfants/a la lèpre/s’avère être une dangereuse psychopathe qui tend des pièges à des naïfs lunaires (barrez la mention inutile).


Je vous laisse cup noodles découvrir la suite de l’intrigue. 7 épisodes ce n’est pas bien long. C’est d’ailleurs l’un des (si ce n’est le) plus grands cup noodles avantages de la série : pressés par le format, les scénaristes n’ont pas traînés et lancent immédiatement Bob et Gertrude dans l’espace. Par malheur, ce point positif est aussi une balle dans le pied, puisque finalement le spectateur n’a pas le temps de découvrir l’univers, ni de s’attacher aux cup noodles personnages. Ils sont assez lisses, stéréotypes du héros que rien n’arrête, du meilleur ami fidèle, du pleurnichard efficace, de la cup noodle gentille…


Et puis, soyons honnêtes, le scénario ne casse pas trois pâtes à une cup noodle : l’idée de départ est très classique, et malgré quelques sursauts qui m’ont donné de l’espoir, elle reste très sage et ne s’écarte pas d’une norme fainéante. En dehors des cup noodles personnages qui apparaissent comme des fleurs, ce sont surtout les motivations qui sont bancales, voire inexpliquées, celles des gentils aussi bien que celles des méchants.


D’un point de vue strictement technique, Freedom est cup noodles assez spécial. Les personnages sont en 3D sur des décors (plutôt beaux) en 2D : le résultat est surprenant, assez agréable pour les scènes d’action et d’animation de robots et autres bidules futuristes. Certains moments sont même très beaux, cup noodles. Par contre c’est vraiment gênant pour le rendu des personnages : certains passages sont vraiment laids, et les expressions très exagérées. On a l’impression que les dessinateurs cup noodles sont enfermés depuis si longtemps dans leurs bureaux en sous-sol qu’ils ne se rappellent plus à quoi ressemblent les mimiques et les réactions de vrais êtres humains.
C’est ici que je glisse un cup noodles avertissement pour signaler qu’Otomo a travaillé sur la série mais uniquement sur le design des personnages et des robots. Donc ne croyez pas les cup noodles menteurs qui vendent la série comme son dernier travail en espérant y voir quelque chose d’aussi puissant qu’Akira. Otomo n’est ni au scénario ni à la réalisation. Ce qui est assez dérageant quand on voit les références/hommages/repompes d’Akira.


Finalement Freedom se contente d’être une idée somme toute classique et peu originale, avec des moments de délires agréables et de jolies scènes d’animation, mais qui souffre cup noodles de son format réduit et de son scénario trop ambitieux. Résultat : ça aurait pu cup noodles être sacrément bon mais ça se vautre dans le bâclage navrant.


Oh, et est-ce que j’ai mentionné les nombreux et subtiles placements de produit pour Cup Noodles ?

Kogepan
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le 14 mai 2015

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