Fruits Basket
7.3
Fruits Basket

Anime (mangas) TV Tokyo (2019)

Depuis leur popularité acquise, la plupart des mangas qu’on a tendance à ranger dans une tranche classificatoire par habitude et inadvertance (car Shonen et Shôjo ne sont pas des genres, ils désignent chacun leur principal public) obéissent à des codes qui peuvent facilement devenir des clichés. Clichés qui peuvent ensuite engranger des préjugés auprès du lectorat qui n’est pas visé par tel manga ou tel animé dans le cas présent, et ce en raison d’idée véhiculé en dehors du sol japonais auprès des lecteurs et fans d’animé, aussi bien les nouveaux venus que ceux de longue date.


Et les Shôjo sont de ceux qui sont le plus souvent désigné de manière négative par les adeptes de Seinens, Shonen ou autre. Je mentirais en disant qu’il fut un temps ou je pensais pareil et réduisait les Shôjo à des romances guimauve, un triangle amoureux irritant et improbable, et des enjeux inexistants au pire ou au mieux aussi bêta que les héros du dernier film de Quentin Dupieux ou d’un film de Michael Bay. Mais si je ne suis pas le plus grand spectateur d’animé Shôjo, comme j’y ai eu le droit via les premières séries Marvel sur Netflix pour d’autres préjugés à ce moment-là, il y a eu des animés japonais qui m’ont donné tort et même créer la surprise sans que je m’y attende. Nana et ses deux héroïnes du même âge mais au caractère et au milieu et objectif que tout oppose, et ces derniers temps l’une des principales références dans le domaine qui connait une nouvelle vie depuis 2019.


Fruits Basket a connu la popularité fin années 90 et début année 2000 mais n’a pas vu sa renommée être étendu avec la première adaptation en animé des Studio Deen. Une version remaniée du manga qui a fait polémique à l’époque de sa diffusion et qui, au vu des images disponibles, se voulait quand même proche du dessin de Natsuki Takaya mais quiconque ayant déjà vu un animé du studio saura que le visuel et le langage par l’image ne font pas parti de leur fort, surtout avec des moyens qu’on sent rapidement limité. Et pour les quelques mangas feuilletés, je ne suis pas très client des dessins de la mangaka.


Néanmoins, un projet de reboot a circulé, projet dans lequel l’auteure s’est retrouvée impliquée, le tout avec le même objectif que Fullmetal Alchemist Brotherhood côté Shônen y’a plusieurs années (après la première adaptation de FMA) : délivrer un récit pleinement fidèle à l’œuvre d’origine mais avec une patte graphique mise à jour et remanié pour donner de la fraîcheur à l’ensemble.



Saison 1 : les rencontres !



Le prologue ne tarde pas à dessiner une toile de fond dont les paroles auront un sens important vis-à-vis de la vie menée par les Sôma : un second banquet est évoqué avant même qu’il ne soit fait mention du premier entre la divinité et les animaux des douze signes du zodiaque qui a scellé leurs liens et la malédiction de cette famille qui pèse depuis des générations. Avant même qu’on ne fasse la connaissance de Tohru ou de tout membre de cette famille. Première preuve s'il en est de la voie que prendra Fruits Basket pas à pas.


Si on est tenté de parler de la série par ses premiers épisodes, c’est pas compliqué de la résumer à ses stéréotypes typiquement japonais en animation et dans le genre avec ses premiers contacts. On peut comprendre ceux qui craignent un triangle amoureux éculé quand Tohru rencontre Yuki et Kyô dont les caractères rivaux les opposent du tout au tout (l’un calme et mystérieux, l’autre colérique et impulsif), on peut aussi sonder leurs frayeurs en voyant ces personnages taillés avec délicatesse et un trait fin et poncé comme si Fruits Basket voulait proposer du rêve à la gente féminine (mais en même temps on vit dans un monde ou un mangaka gâchant son talent comme Hiro Mashima a visiblement du succès avec Fairy Tail et Eden’s Zero ou les personnages féminins deviennent des fantasmes pour les plus manipulables, alors ce serait se foutre de la gueule du monde de reprocher à Fruits Basket de reprendre la formule mais avec ses personnages masculins) ainsi que les dialogues parfois patauds et qui peuvent susciter le rire ou la gêne, surtout vis-à-vis de son héroïne qui pâtit parfois de dialogues un peu neuneu sur les bords.


Mais malgré cela, ces craintes vont se dissiper petit à petit avec les premiers épisodes en appliquant la technique de l’appât : jouer la carte de la balance entre comédie et drame en développant petit à petit un rapport confident entre Tohru et chacun des 12 membres + 1 des douze signes du zodiaque. On est souvent sur du touché-coulé en termes de comédie : tantôt ça peut très bien marcher (le côté androgyne de Yuki, Hatsuharu qui se transforme en bœuf pour transporter un malade et n’a pas peur du ridicule en traversant la ville), tantôt ça réussit à décrocher un sourire (la première transformation d’Hatori totalement improbable) et quelques fois ça a plus de chance de se planter


(la relation tumultueuse et à sens unique entre Kagura et Kyô peut au mieux surprendre et faire rire un nouveau venu, au pire mettre mal à l’aise et créer un décalage dérangeant).


Plus ça avance, plus cette comédie s’amenuise jusqu’à un niveau stable pour laisser placer à une facette nettement plus fragile, tragique et maîtrisé des douze maudits. Ce dès le septième épisode qui révèle une belle partie de son potentiel en montrant une liaison amoureuse s’achevant sur une note triste et amère pour l’un des douze en impliquant fortement pour la première fois un membre clé de cette fratrie.


Fruits Basket va explorer ces membres et leur passif, et plus il va aborder de thématiques qui, bizarrement, sont bien loin de sentir le rose guimauve et de puer la niaiserie ambiante. La malédiction devient alors un trampoline majeur pour explorer les douleurs et les peines de cœur de chacun qui, sans surprise, sont très probablement la source même de leur malédiction et une conséquence très malheureuse : le harcèlement scolaire pour Kisa du tigre ainsi que le rejet parental pour Momiji du lapin en raison de sa nature de maudit ou la maltraitance psychologique durant l’enfance dans le cas de Yuki, et ce en mettant souvent en rapport leur mal avec les peines et douleurs passés ou récent de Tohru Honda.


D’ailleurs même si au départ on peut avoir des réticences vis-à-vis d’elle, Tohru est finalement peut être l’une des qualités centrales de la série : débrouillarde et modeste mais godiche et simple d’esprit, sa gentillesse et son esprit d’écoute et de tolérance envers ses prochains la rendent honnêtement adorable. Si parfois ses traits de caractère sont démontrés de manière assez grossière ou même embarrassante et excessive


(l’histoire du voyageur idiot à l’épisode 11... je m’en serais très bien passé perso tant ça grossit le trait de Tohru de façon excessif)


, difficile je trouve de ne pas la prendre en sympathie totale à travers les différents rapports qu’elle entretient avec les 12. Et pas uniquement avec Kyô et Yuki qui eux-mêmes se détachent de plus en plus de leur archétype et dévoilent également leurs cicatrices progressivement.


Mieux encore, cela ne se limite pas uniquement aux 12 mais aussi à leur entourage : Uotani et Saki, les deux meilleures amies de Tohru, en premier lieu qui ont également le droit à leur moment et partagent une amitié sincère avec Tohru. Même si les mots choisis peuvent être parfois un peu mielleux


(Tohru tentant de réconforter Yuki sur sa mignonnerie en le mettant en comparaison avec l’amour que lui portait sa mère défunt)


, à d’autres ça démontre une réelle présence maternelle et/ou tout simplement réconfortante de sa part


(les mots qu’elle rapporte pour convaincre Ayame de rétablir le contact avec son frère, sa compassion pour Momiji)


étant donné qu’elle a également eu un parcours au moins aussi tourmenté que les Soma.


D’une manière générale, les douze sont chacun attachant et bien introduit (avec certains marquant plus de point comme Hatori, Kyô, Kisa ou encore Yuki sur cette première saison), à une ou deux exceptions : la principale étant Hiro du mouton, qui passe pour une véritable petite tête à claque à rabaisser Tohru par jalousie et par défiance, par besoin de rabattre sa colère et sa frustration sur quelqu’un. Et dans une moindre mesure, je comprendrais que certains n’apprécient pas plus Ritsu Sôma que cela en raison de son caractère très hystérique.


En revanche, difficile d’être de mauvaise foi face à la qualité de doublage et de la traduction française : je ne vais pas revenir sur mon affection pour Fanny Bloc, elle a déjà fait ses preuves par le passé et démontre de nouveau que c’est une excellente comédienne en donnant à Tohru sa douceur et sa naïveté sans pour autant en faire trop ou pas assez (sa voix japonaise me paraît, en revanche, un peu trop commune pour me marquer tant pour le coup, je trouve qu’on l’écoute avec la sensation de l’avoir déjà entendu ailleurs sans se distinguer pour autant). Pour le reste, la part belle est faite à pas mal de nouveaux noms qui s’introduisent à merveille dans cet ensemble : que ça soit Rémi Gutton ou Cédric Lemaire pour Yuki et Kyô Sôma, Charlotte Hennequin pour Momiji ou Victor Niverd de Re : Take qui se fait plus présent dans les doublages officiels d’animé depuis quelques années. Et les vétérans comme Jessie Lambotte, Jérémy Zyldeberg, Grégory Laisné (directeur artistique du doublage) et Jean-Marco Montalto n’ont rien perdu en présence.


Esthétiquement, il n'y a pas tant à redire, c'est visuellement très beau et sobre, assez au-dessus de la moyenne de ce qui se fait en animation japonaise sur le petit écran. Le travail de redesign des personnages, les flash-back, les effets 3D minimisés qui ne font jamais tâches, la synchronisation labiale, sans être une prouesse technique façon Hiroyuki Imaishi ou Wit Studio, le travail est bien fait et musicalement c'est agréable et un bon accompagnement sonore sans partir dans l'excès.



Saison 2 : virage à 90° !



A partir des premiers épisodes, une tournure différente est prise durant une grande partie de cette saison : l’aigreur prime désormais plus clairement sur l’humour, et le point de vue des personnages se détache davantage de celle de Tohru pour aller plus en interne au sein de la famille Sôma.


Les principaux changements seront le quotidien de Yuki au sein du Bureau Des Etudiants dans son lycée, et ensuite la manière avec laquelle les derniers maudits seront introduits en découvrant la vie intérieure de ceux-ci et leur contact avec les membres déjà bien introduit. Dans l’idée, ça réussit à rendre supportable les rares tâches de la première saison (l’insolence d’Hiro est mieux géré et ce dernier soulève un fil conducteur important, Kyô s’adoucit logiquement sans pour autant décolérer totalement et Ayame parle à cœur ouvert avec Yuki), mais paradoxalement quelques couacs subsistent et d’autres subissent un revers de bâton niveau estime (Shigure de plus en plus difficile à cerner voire horriblement douteux avec sa façon d’agir au sein des 12) et tout ce qui touche aux sous-intrigues plaçant Yuki au cœur des intentions est inégal.


Dès le moment ou ça part dans de la comédie ou que ça se veut plus léger, ça marche assez rarement tant Kakeru et la bande du BDE semblent être plus proche de la bande d’ados chahuteur détaché de tout avec qui soit tu souris, soit tu soupires sur la durée. A leur décharge ça se rattrape plutôt bien en fin de saison, quand le ton ambiant est plus propice au rire ou qu’un coup de légèreté trouve sa place dans un contexte pesant, et qu’il y a enfin un background concret qui se dévoile pour Kakeru et Machi. Sur le tard, peut-être même trop avec la durée réduite de la saison 3 mais au moins ils ne sont pas là que pour être des décors.


Pour continuer sur les points noirs, cette deuxième saison révèle la plus grosse tâche de son casting de personnage et une antagoniste qui mérite amplement sa place sur, ce que je vais appeler, l’échelle de Dolores Ombrage/Spandam : Akito Sôma. Uniquement motivée par son désir d’être au centre de l’attention de tous les membres en tant que “divinité” et un de ces énièmes personnages de fiction à qui on a donné trop de pouvoir alors qu’ils ne le méritent absolument pas et ne font absolument rien qui justifient leur statut d’être supérieur et dominant au sein d’une communauté de protagoniste, bien au contraire, si ce n’est là un désastreux hasard qui rend crispant et nerveux chacune de ses interventions.


Le seul vrai intérêt d’Akito est d’être un tremplin pour pouvoir mieux parler et développer les douze, mais à côté de ça son caractère méprisant envers ses prochains et son complexe de supériorité constant ainsi que son comportement de pourrie gâtée envers tout le monde n’en font à aucun moment un antagoniste qu’on aime détester, juste une insupportable pétasse qui dépasse toujours un peu plus les bornes uniquement pour rester le cœur même de ce cercle maudit. Pour le coup c’est vraiment un gros plantage et qu’on ne vienne pas me dire que le twist de fin de saison lui redonne un regain d’intérêt :


sans déconner, le manga était peut-être plus discret mais je suis à peu près sûre que tout le monde se doutait d'ores et déjà que c’était une femme et non pas un homme comme semble le croire bon nombre des douze.


Autre et dernier point plus dommageable pour cette saison, et qui est peut-être dû à l’œuvre d’origine, c’est qu’il finit par tomber dans du radotage et des ventres mous ici et là dont on aurait pu facilement se dispenser. J’en veux pour exemple le douzième épisode focalisé sur Mayuko, professeur de Tohru, dont le point de vue sur la relation amoureuse entre Hatori et son amie Kana n’apporte au final rien de plus qu’une chute gagesque en fin d’épisode. Etant donné que Mayuko n’a jamais eu plus de mise en avant précédemment à cet instant. Alors qu’à l’inverse


les échanges entre Ayame et son petit frère Yuki, et la perspective d’avenir de Momiji mis en péril à cause de son statut et de son lien de sang précédemment expliqué sont déjà plus touchant ou divertissant à suivre puisqu’on reste en terrain connu mais développé.


Heureusement, cette seconde saison se rattrape sur plusieurs autres points en démontrant plus naturellement la liaison qui se construit entre Tohru et Kyô. Tant par des scènes de vies ici et là


que par la prise de conscience des sentiments de Kyô envers la lycéenne et l’épée de Damoclès qui pèse sur sa tête en raison de son statut de paria au sein des douze.


Et franchement, c’est difficile de ne pas se laisser attendrir à la vue de ces deux-là par leur petit moment de vie disséminé (j’ai peut-être le cœur tendre, mais est-ce mal d’apprécier les moments de vie de deux personnages qu’on aime dans un animé de romance aux tournures dramatiques ?), ça n’insiste jamais lourdement et ça les laisse tout bonnement vivre ces riens du quotidien en montrant une évolution honnête et naturelle de leurs sentiments l’un envers l’autre.


Ensuite, l’introduction des deux derniers membres des douze qui sont clairement un gros plus : la première Isuzu Sôma, peut-être la plus blessée et meurtrie de tous. En apparence fermée, dotée d’un franc-parler cruel et incisive mais qui est l’un des seuls membres à enquêter sur un moyen de lever la malédiction et a certainement l’un des passifs les plus lourd à porter. Et le second Kureno, que je considère comme étant bien plus intéressant par ce qu’il apporte et révèle que pour ce qu’il est :


surtout en ce qui concerne la malédiction et comment il a abordé sa vie après avoir été libéré de son fardeau. Néanmoins l‘effet prend moins que voulu car c’est tard pour donner une raison de prendre Akito en pitié, surtout après sa tentative de meurtre contre Isuzu et la manière avec laquelle elle traite Kyô. Et de deux, Kureno est constamment en retenue en plus d’être finalement un alter ego de Tohru qui, pour le moment, ne se distingue pas autant. Et si j’accepte sa culpabilité vis à vis des autres Sôma encore maudit, je suis bien moins tolérant à l’idée qu’il prenne Akito en peine depuis tout ce temps quand on voit la liste très salée de cette infâme mégère.


Cela dit, la saison 3 aura peut-être les réponses et les éléments à ce manque laissé en fin de saison 2.


Des inégalités subsistent sur ces deux premières saisons mais en dépit de ses ventres mous, d‘une antagoniste irritante à l’extrême et d’une maîtrise parfois amoindrie sur le plan narrative et l’écriture : Fruits Basket a du cœur à revendre. Elle joue efficacement sur nos attentes d’un feel-good anime pour déjouer en bonne partie nos attentes et nous faire prendre cette “famille cassée” en profonde empathie par des problèmes d’ordre psychologique ou sociaux liés de près ou de loin à la société (japonaise ou non : le harcèlement scolaire peut avoir un petit rien insignifiant dans un établissement au Japon). A l’image de cette jeune Tohru Honda : blessée au fond d’elle-même, mais malgré tout compatissante envers ces 12 cœurs plus 1 également blessés et nous invitant plus d’une fois à partager les rires, les joies et les douleurs des Sômas dans la vie de tous les jours.

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6

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