Gilmore Girls par shirobamba

Une des meilleures séries de la création, à mon humble avis.

Lorelai, 32 ans, est la mère célibataire de Rory, 16 ans. Lorelai est issue d'une famille bourgeoise qu'elle a plus ou moins rejetée après la naissance de Rory, souhaitant vouloir creuser son nid par ses propres moyens. Mais lorsque Rory est acceptée dans un lycée privé cossu au prix d'inscription exorbitant, Lorelai n'a pas d'autre choix que de demander une aide pécunière à ses parents et donc de renouer avec eux.
S'en suivent les histoires d'amour plus ou moins réussies des deux filles Gilmore, de leurs engueulades plus ou moins graves et autres petites histoires anodines mais auxquelles on accorde finalement beaucoup d'importance car elles sont bien amenées.

Gilmore Girls ne se veut pas être une série grandiloquente avec des intrigues mirobolantes et des décors fastueux. C'est même plutôt l'inverse. Tout y est simple et c'est terriblement rafraîchissant, surtout à notre époque où sévissent des séries minables mais adulées et qui n'en finissent plus de se perdre dans les méandres des amours impossibles mais-on-peut-quand-même-essayer entre des personnages plus fades les uns que les autres et leurs cortèges de rebondissements prévisibles (je ne citerai pas de noms mais ce n'est pas la peine de se creuser le ciboulot bien longtemps pour trouver quelques exemples).

A Stars Hollow, tout est formidablement mignon et attendrissant, les petites boutiques ont chacune leur histoire, les personnages secondaires sont des plus atypiques et participent activement à la dynamique de l'histoire. Les deux héroïnes sont un peu casse-pied parfois : le débit de parole de Lorelai est presque fatigant par moment et Rory est un peu cucul de temps en temps mais on la pardonne facilement car c'est la fille de Lorelai et parce que Lorelai est simplement parfaite avec ses défauts (avoir une fille cucul en fait partie). Il est parfois frustrant de ne pas connaître toutes les références à la culture populaire américaine que Lorelai balance toutes les trois répliques mais on s'y fait.

Le scenario n'est pas (toujours) cousu de fil blanc, on n'a pas une impression de redondance dans les épisodes bien qu'il y ait très souvent des fêtes sur des thèmes abscons dans la charmante bourgade de Stars Hollow.

Les thématiques abordées sont sans prétention et bien traitées, sans lourdeur ou gnangnantise.

Bref, c'est un peu comme Alice au pays des merveilles mais sans ecsta, on aimerait pouvoir vivre là-bas même si on sait que c'est un pays imaginaire.