Girls par azaseptine

Hannah, jeune écrivaine dans l'âme, se retrouve dans le pétrin lorsque ses parents lui coupent les vivres. Elle doit alors trouver du travail tout en gèrent ses affaires de cœurs. Voilà, comment s'ouvre la premier épisode de Girls.

Sur le papier, cette série avait tout pour me plaire : un casting issue du cinéma indé, Judd Apatow aux manettes, HOB comme diffuseur et un sujet très girly. Malheureusement, le résultat s'est révélé un peu décevant.

Ce qui m'a le plus repoussé, c'est le ton très cru de la série. Cela se retrouve aussi bien dans les dialogues que dans l'image. Les dialogues sont une vraie diarrhée de fuck et autre nom d'oiseau. Quant à l'image, je n'ai pas besoin de voir les différents protagonistes forniquer en permanence pour comprendre que Jessa est une chaudasse.
En plus de cet aspect assez cru, j'ai trouvé que très souvent les soucis des différents protagonistes étaient un peu puérils et superficiels. Et puis finalement Hannah s'en sort très bien pour payer son loyer ahurissant en plein New York sans vraiment travailler.

Pourtant, une fois passé la moitié de la série, je me suis surprise à me prendre d'affection pour cette galerie de personnage un peu caricaturale. Et petit à petit le ton m'a paru moins cru et plus juste. Finalement je me suis peut-être un peu identifié dans chacun des personnages. Je me suis un peu retrouvée dans leurs problèmes sans intérêts à essayer de lutter pour avoir une vie un peu plus fun. Et voir une bande de copines pas toujours parfaite, ça fait du bien, surtout après le très bling bling Sex and the City.

Alors bien sûr,cette série n'est pas une franche réussite. Mais je me dis que j'en demandais peut-être un peu trop. J'imaginais ça drôle et réaliste et profond à la fois... Mais ce n'est que de la télé. Il y'a dans Girls juste ce qu'il faut pour passer une bonne soirée télé au chaud dans son lit.