La spirale part en vrille mais ça passe

J'ai été tenté par le visionnage de cette série pour son univers de Gundams, cette sorte de robots géants conçus pour le combat. Le moins que l'on puisse dire c'est que l’animation est le point fort de la série, le scénario arrive juste après; même si mon engouement s'est atténué au fil des épisodes à partir de la saison 2.

Animation réussie donc. Les musiques, notamment celles du générique sont à réserver aux amateurs (je n'ai jamais vraiment su apprécier les musiques d'animes japonais, trop électriques et typées pour moi). L'univers est savamment posé au cours de la saison 1; c'est celle que j'ai préférée. Les personnages sont encore dans leur phase de découverte (pour le spectateur mais également vis à vis d'eux mêmes) et pas encore surpuissants. Des personnages attachants également; et pour certaines carrément sexy sans se cantonner à de la simple figuration.

Cette série sait faire preuve d'audace scénaristique et même d'ambition car la montée en puissance est assez phénoménale au cours des saisons. Ça ne ne traîne pas en longueur comme on pourrait le reprocher à DBZ; l'histoire avance à chaque épisode. Il est difficile de parler d'avantage du scénario sans risquer de spoiler; je peux juste dire que j'ai apprécié la maturité de la série et un relatif réalisme émotionnel des personnages.

Malgré tous ces aspects positifs, j'ai peu apprécié la montée en puissance qui s'amorce à partir de la 2ème saison; disons qu'au début de la 3ème saison, la série est déjà allée beaucoup trop loin pour moi. On assiste à une démesure de puissance qui ne correspond pas à mes attentes. Je dois reconnaître aux japonais un véritable talent pour représenter toujours plus d'intensité et de force dans leur animes.

Je recommande Gurren Lagann qui, malgré ses défauts, laisse un souvenir assez agréable. Mon intérêt s'est émoussé au fil des épisodes mais je ne dois pas être le public idéal. C'est la faute au scénario, qui, selon moi, part un peu en "vrille" à la fin.