ORE WO DARE DA TO OMOTTEYAGARUUUU !

Tengen Toppa Gurren-Lagann, c'est un anime qui commence par une scène mindfuckesque dont on n'entendra plus jamais parler. Puis qui nous place sous terre, dans une ambiance légèrement tristounette, sans moindre grandiloquence. Et il fini à se battre entre mécha géants plus grands que des galaxies, en utilisant ces dernières comme des Shurikens. A-t-on meilleur définition du nekketsu ?

Voilà, sang bouillant, et redefinition du mot "Epic", c'est ce qu'apporte Gurre-Lagann. Il ne paye pourtant pas de mine, entre un Simon héros initiatique lopette, un Kamina archétype du Lancer, et une Yoko en indispensable pin-up-a-boobies que tout anime japonais se doit d'avoir. Et jamais la série n'aura pour but de remettre en cause ces archétypes, car on se doute bien que Simon, le héros, finira par devenir badass. Et pourtant, on accroche, à chaque fois l'envie de lancer l'épisode suivant vient. Car les personnages transcendent leurs clichés, en poussant le délire des "balls of steel" assez loin, et devient très vite déjanté et allant d'un extrème à l'autre.
Alors certes, ce n'est peut-être pas tout le temps très cohérent. Mais franchement... on s'en fiche ? Le but de cet anime est de proposer quelque chose d'epic, a grand renforts d'actions, de cris, et de combat en mécha, avec des attaques ultimes totalement géniales (le Giga Drill Breaker donc), sur fond d'excellentes musiques ! Et à ce niveau là, Gurren-Lagann est bien l'un des meilleurs anime que j'ai pût voir. Il y a une véritable monté en puissance tout au long de la série, qui éclate à la fin dans une explosion d'awesomness. Mention aux moments où "Libera Me From Hell", magnifique opéra rock et rap, joue.
Donc si on résume des personnages à priori classiques mais qui sont maitrisés et excellents, une histoire qui se laisse bien suivre, d'excellents combats, de bonnes musiques... Ah, du fan service (un épisode complet où le but des héros est de voir les seins de Yoko... très drôle), et une dose de scènes tragiques, à même de faire couler vos Manly Tears. Un vrai trip, sur ce que j'appellerais l'anti-dépresseurs des créateurs d'Evangelion.

Bref... Faut vraiment entrer dans le délire proposé. Mais vous ne le regretterez pas !