Heels
7.2
Heels

Série Starz (2021)

Novocaïne for the Soul, to heal the Spade family.

Whaou, une série dont l'intrigue tourne autour du monde du catch, vous allez me dire c'est nouveau ! Non, Netflix avait une superbe série intitulée Glow sur le catch féminin durant les années 80. Et ces nazes n'ont pas été foutu de conclure celle ci, déprogrammée avant sa saison finale en plus.
Mais bon, il n'y a pas qu'une façon d'aborder un sujet, la preuve Heels arrive et tape fort dès le début !
Produit pour la chaîne cablée Starz (Blacksails, Ash versus Evil Dead, American Gods...), on savait d'office que les moyens serait là ! On n'est pas dans une prod' maquillée comme une voiture volée façon Netflix ou CW (vous savez sans budget mais qui veut se prendre pour une prod' HBO).


Pour bien commencer cette analyse, il faut d'abord connaître deux termes primordiaux issus du monde du Catch. Dans le catch, les matches nous sont composés généralement de deux camps celui du bien et celui du mal. Le bien est porté par son héros, le Face. Et le mal, son vilain appelé le Heel.


La série se concentre sur une ligue de catch locale au fin fond de la Georgie, ayant perdu son prestige d'antan suite à la mort de son propriétaire, star de celle ci.
On y découvre deux frères ayant repris le flambeau de feu papa, l'un, Jack Spade (Stephen Amell, mais si Arrow...) ayant repris la direction du business sous tout aspects et le rôle du Heel.
Et son plus jeune frère Ace (of spade si si...) joué par Alexander Ludwig (Bjorn dans Vikings) qui joue celui du Face.
L'intrigue joue, dans ces 3 premiers épisodes là dessus:
Les frères Spade opposés dans un ring, le sont ils aussi dans la vraie vie ? Qui est le gentil ou le méchant ? Est ce si simple ?
Tout en nous proposant les dessous du business du catch underground américain, la série nous parle d'une famille faisant tout pour que l'affaire familiale reste à flot, parfois en mettant de côté certaines responsabilités professionnelles ou familiales.
Un sorte de Dallas redneck en slip et corps huilés.
Le tout servi dans une très bonne production, un petit guest star sympathique par ci par là, juste le générique qui craint un peu.


A voir pour la suite, mais cela s'annonce de bon augure !
On sent les acteurs principaux investis dans le projet, Stephen Amell ayant déjà montré plus d'une fois son amour pour le catch par exemple.

Loys_G__Bakemono
7

Créée

le 1 sept. 2021

Critique lue 843 fois

2 j'aime

Critique lue 843 fois

2

D'autres avis sur Heels

Heels
Nostradamousse
7

Catch me if you can

En voilà une bonne surprise (après 4 épisodes je précise), une série dans la veine de Kingdom (la série sur le MMA pas celle avec des coréens qui tuent des zombies...) qui devrait rebuter pas mal de...

le 6 sept. 2021

1 j'aime

Heels
Emmessem62
8

Heels - Critique du premier épisode

Critique originalement publié dans Le Labo d'Emmessem et Ben' D. Le premier lutteur nous vient de Toronto au Canada. Habitué aux cascades, il a bâti de ses mains ce qu’on appelle le CW-verse sous la...

le 20 août 2021

1 j'aime

Heels
flowrak
7

Critique de Heels par flowrak

Eternel inconditionnel du catch, Heels m'a fait tilté car j'aime connaître l'histoire de catch. Et finalement, entre deux frères catcheurs qui ont un comportement différent et une gimmick sur le...

le 28 août 2023

Du même critique

Willow
Loys_G__Bakemono
6

Disney se casse pas le uc avec l'oeuvre de Lucas.

Une suite pour Willow ? Bon nombre de gamins des années 80 en ont rêvé, et après 3 décennies, on ne l'attendait plus. Mais le rachat de Lucas Films par Disney devait obligatoirement entrainé une...

le 21 déc. 2022

9 j'aime

Doctor Sleep
Loys_G__Bakemono
5

Doctor Sleep: Jaune devant et ... (démerdez vous avec ce titre pourrave)

Film attendu de la fin d'année 2019, Doctor Sleep est la suite, de l'adaptation du roman de Stephen King Shining,par Stanley Kubrick. Et déjà rien qu'à cette phrase, on sent déjà que la montagne sera...

le 12 févr. 2020

8 j'aime

Pourvu
Loys_G__Bakemono
4

A quoi ça sert un Gavroche sans balloche: il tire à blanc ?

Cas particulier que de celui qui nous a été vendu (et oui) comme le Renaud de sa génération, autant par le sus nommé que de par la critique: alors qu'en est il ? Alors oui, on reconnait la parenté...

le 20 janv. 2018

8 j'aime

4