J’avais déjà entendu parler plusieurs fois de cette mini série, mais les extraits que j’avais croisés m’avaient laissée dubitative.
Le hasard est venu aiguiser ma curiosité: lors d’un spectacle d’Arnaud Tsamère, il a salué Arnaud Joyet son co-auteur présent dans la salle ce soir là. Rien d’extraordinaire, mais vu qu’autour de moi je me suis rendue compte qu’ils étaient plusieurs à connaitre hero corp, je me suis dit que je passais vraiment pour une inculte (et une vieille aussi).
Ma fièreté en a pris un coup, et quelques mois plus tard, l’amertûme de ma déconvenue passée, lors d’un instant de désoeuvrement j’ai craqué et j’en suis venue à découvrir ce pan important qui manquait à mon accomplissement.
Premiers épisodes: c’est sympa de retrouver une ambiance qui rappelle faussement Kamelott, surtout une façon de jouer l’exaspération, le “nan mais c’est n’importe quoi”, des expressions qu’on a appris à aimer au fur et à mesure des épisodes arthuriens.
A part ça l’histoire des supers héros cachés avec leurs pouvoirs tous pourris c’est bien, mais j’ai vraiment eu du mal à accrocher.
Ce n’est qu’à partir des 7 ou 8 premiers épisodes que j’ai commencé à adhérer, sans pour autant trouver ça extraordinaire.
Ce n’est pas ce qu’on pourrait appeler une série drôle, ce n’est pas révolutionnaire non plus, et heureusement que les épisodes sont courts sinon on s’ennuierai vite.
c'est gentiment absurde, certaines situations sont bien trouvées, comme l’épopée pour aller chercher un ordinateur, c’est grand pour pas grand chose.
C’est sympathique mais j’ai toujours un peu de mal à comprendre ce que les fans trouvent à cette série.
Bref j’ai voulu jouer ma jeune en me mettant à la page (tardivement certes) et je me retrouve à nouveau à coté de la plaque parce que pas capable de comprendre l’engouement général.
ça donne encore plus le sentiment d’être vieille.
Conclusion: il faut vraiment que je regarde les autres saisons pour voir si mon esprit jeune ne voudrait pas faire son apparition quand même...