Avec les mêmes intentions intrinsèques au thème d'Homeland, Homecoming aborde frontalement le cas de la réinsertion des militaires avec la maniérisme propre au réalisateur qui, dans son approche rigoureuse de la mise en scène qui se perd entre hommages et exercice de style et finit par oublier par moment ses personnages et l'essentiel de leur relation.
néanmoins, si cette narration un peu plombante laisse parfois dubitatif sur l'intention, elle n'en demeure pas moins maîtrisée et laisse à ses acteur le soin de s’approprier des personnages complexes et diffuse peu à peu son ambiance malsaine par l’interprétation.
Le sourire de façade de Julia Roberts n'a jamais eu autant de résonance et de profondeur dans les scènes dramatiques jusque dans son final, ou les possibilités deviennent plus importantes que les actes manqués dont le spectateur a été témoin.