Saison 1 : Totalement étranger au comic original, c’est d’abord avec circonspection que j’ai découvert la série Invincible. Elle commence de manière assez lambda comme un banal dessin animé. En gros une histoire de super héros assez basique, reprenant les codes de DC et Marvel (on retrouve des « contrefaçons » de Batman, Flash, Superman…). Et puis elle devient graphique, mais genre TRES graphique, déployant une violence inouïe qui va crescendo, parfois jusqu’à l’écœurement. Une sorte de petite sœur pour The Boys, mais en moins cynique. Et le fond prend également de l’épaisseur au fil des épisodes, creusant la relation père/fils qui lie Omni-man et Invincible, tout en parvenant à exprimer à l’écran la sensation d’accomplissement et de pouvoir que peuvent ressentir les super-héros (enfin on imagine !) et en réservant son lot de surprises.
A noter un excellent casting voix, avec Steven Yeun, Sandra Oh (Killing Eve) et J.K. Simmons.
A suivre.
Saison 2 : Ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver avec tant d’intrigues qui se croisent. mais le destin de Mark, aka Invincible, et son rapport au père est notre boussole pour se repérer dans cette série super-héroïque singulière, ultra violente mais pas gratuite, marquée par les traumas familiaux et le poids des responsabilités.
Si le rapprochement avec The Boys est évident, Invincible n’a pas son cynisme, elle est moins « fun », délivre plus d’empathie avec ses personnages. Une remarquable série d’animation pour adulte.