#JESUISKABANE #TEAMKABANE

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Introduction
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Tout fraîchement terminé, je vous présente un anime à la très belle allure, et qui méritait une attention toute particulière (la mienne), de par la présence d’Egoist (ryo/chelly) qui interprète l’opening de l’anime. (Je suis très souvent attiré vers les animés aux OP aguicheurs !)

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Scénario ~ ★★★✩✩
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Synopsis : Des années de cela, le monde a été ravagé par des monstres appelés « Kabane », une sorte de zombie avec un cœur en acier particulièrement difficile à percer. Lorsque ceux-ci mordent un humain, celui-ci en devient un à son tour. Nous suivons ainsi Ikoma, un jeune mécano dans ce monde où les gares sont devenues les derniers bastions de l’humanité. Suite à certaines mésaventures, Ikoma et Mumei, une jeune fille étrangement habile pour tuer les Kabanes, embarquent dans l’Iron Fortress, un des trains qui les amènera à se battre pour leur survie et celle de l’humanité.

(sans spoil) J’ai d’emblée beaucoup aimé l’univers de Koutetsujou No Kabaneri. Dès les premières minutes de l’anime, on nous annonce le tableau : ce sera pas rose, plutôt rouge même, et très saignant. Je ne me souviens pas si une idée de l’époque est donnée, mais on a un peu de tout dans cet animé, avec des samouraïs, un peu de steampunk, des zombies, du surnaturel et sans rendre le tout incohérent, on se retrouve avec un univers d’une grande richesse. Malgré cette-dernière, il faut tout de même avouer que son exploitation n’est pas parfaite. Le scénario est plutôt cohérent, malgré une seconde partie dont le scénario de fond laisse hélas à désirer, et est doté d’une intrigue avec peu de temps morts. C’est bourrin, aguicheur, et l’histoire offre son lot de moments dantesques et de rebondissements. Pourtant, on sent un petit vide. Pas un grand vide, mais quand même un petit quelque chose qui aurait pu être fait différemment. Je pense notamment à la politique du pays, à la justification des idéaux de l’antagoniste (ridicules) et à la fin qui ne me conviennent pas vraiment, mais bon, que voulez-vous... Je pense également aux scènes où les gens se font bouffer, j’ai l’impression qu’il y en a trop, et pour un si petit nombre d’épisodes (12) avec un univers si dense, il y avait matière à mieux gérer tout ça ; j’ai eu l’impression que ça étouffait certains épisodes. Il n’empêche néanmoins que le scénario est plaisant, parfois jouissif et il serait inconcevable d’en nier ses qualités (sans aller jusqu’à dire qu’il est novateur).

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Personnages ~ ★★★✩✩
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Outre Ikoma et Moumei, qui sont des personnages principaux agréables, mais pas parfaits, les personnages secondaires sont en grande majorité stéréotypés au possible. Je ne citerai pas la liste d’archétypes réchauffés mais bon, avec cette ‘’brièveté’’ de l’anime, j’accuse une absence certaine de profondeur de la part de ces personnages. Un bon anime jouit à mon sens de personnages de qualité, surtout dans un animé où la survie des personnages est en jeu. Ici, les personnages sont ‘’sympathiques’’, mais pas attrayants. On ne s’identifie pas, on se fiche de les voir crever et de toute façon, il y en a tellement qu’on se ficherait presque des pertes. En revanche, Ikoma et Moumei sont bien mieux servis sur ce plan, mais la profondeur de leur background laisse à désirer, du fait d’histoires convenues au possible. Pour terminer sur une note presque positive, en n’étant pas trop regardant, on se contente tout de même assez facilement du casting du fait de l’orientation action de l’anime.

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Graphismes ~ ★★★★★
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Ce sont vraiment des supers graphismes qui nous sont offerts. Plus précisément, il y a énormément de plans différents, les personnages sont plutôt beaux, les mouvements sont travaillés, certaines séquences sont vraiment impressionnantes et il en est de même pour certaines scènes visuellement explosives. Les travaux réalisés ici pour offrir une originalité graphique en lien avec l’univers m’ont pleinement convaincu.

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Musique ~ ★★★★★★ !
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Une pu**** d’OST. Que ce soit les OP/ED, l’OST en général qui comporte de nombreux morceaux hallucinants de qualité (et qui, en plus, conviennent parfaitement aux moments associés) ou certaines perles supplémentaires comme Grenzlinie, c’est une OST comme on en voudrait plus souvent… et puis y a Chelly quand même…

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Intérêt ~ ★★★★✩
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Kabaneri of the Iron Fortress est un anime qui aurait pu être un chef d’œuvre à pas grand-chose près. Un univers riche et travaillé, des graphismes et une bande originale de grande qualité, un scénario très accrocheur et explosif, tels sont ses beaux atouts. Il peut paraître convenu de faire un parallèle avec Shingeki No Kyojin, du fait des similitudes au niveau du scénar’ et de l’équipe qui a travaillé dessus. Toutefois, je pense que cet anime ne mérite pas de souffrir de cette comparaison comme beaucoup le font. Il possède des qualités… et des défauts, mais qui lui sont à mon sens propres (et tristement contemporains). On retrouve en effet quelques stéréotypies dans le cheminement scénaristique, des personnages assez peu attachants et une absence de profondeur et de cohérence à certains moments de l’histoire. Pourtant, on voit rarement des animés avec un tel cachet. Je me trouve excessivement critique par rapport à ce que l’anime a à offrir, mais je tente de pousser la réflexion pour que d’aucuns aient un avis différent du mien. Mon avis ? C’est un très bon divertissement, un plutôt bon animé dans sa globalité, ainsi qu’une bombe visuelle et auditive que je recommande chaudement puisqu’il en vaut amplement le coup à la vue de ce qui se fait ces derniers temps.