J'aurais jamais cru en voyant et en finissant l'animé Kill la kill serait en faite un seinen. Neanmoins, par mes recherches dans cette animé et via divers site, le terme donné par le fameux "Nekketsu" (sang bouillant qui est la traduction approximative) me parait un peu étrange et sort de l'ordinaire puisque cela zone généralement le genre Shonen. De part ces thématiques unique du surpassement de soi et prônant l'amitié et la justice, "Kill la Kill" arrive en effet à détruire l'univers du code du shonen poussé à l'extrême et l'exagération. Cependant, cette exagération a les mêmes limites qu'un shonen à celle du scenario en passant par les personnages quelques peu farfelues.
Pas de synopsis dans cette critique pour un seinen qui ne devrait pas réellement en être un. Juste une héroïne poussée par le pouvoir de l'amitié fait face aux méchants. Ce schéma, c'est celui des Nekketsu, ce genre dont sont issus les mangas les plus populaires, comme Dragon Ball, One Piece ou Fairy Tale. Bref, j'ai plus préféré ou adhéré le grand coté humoristique de l'animé plutôt que son scenario global. Ces innombrables scènes d'action sont ponctuées de scènes humoristiques et olé-olé principalement apportées par les personnages de Mankanshoku Mako et sa famille. Les délires loufoques en rebutent certains comme les amateurs de sous-jupes et les saignements de nez intempestifs. Bref, l'icone Awards de l'animé revient à Mako.
Les personnages sont tout aussi excentriques que l'intrigue. Chacun possède un caractère simple et poussé à l'extrême. Ryuko est déterminée à se venger et à protéger ses amis mais irréfléchie et têtue. Satsuki est fière et arrogante mais un vécu plus honorable que le protagoniste. Mako est une boute-en-train naïve, optimiste et marrant avec qui on accroche vite bizarrement, quelques antagonistes arrivistes dont l'une antagoniste cheaté mais d'une personnalité insupportable à la lolita kawaiii dont je ne citerais pas le nom... Le passé des protagonistes est rapidement évoqué afin de donner un semblant de raison à leurs combats, mais finalement, les personnages ne sont eux aussi qu'un prétexte pour encore plus d'action et de n'importe quoi. C'est ce qui rend juste les combats très brouillons mais fantastique dans l'action. L'anime a également beaucoup recours aux déformations cartoonesques, une fois de plus pour exagérer encore plus les actions des personnages au moment des combats. Bref, l'évidence elle-même, le scénario va avant tout servir de prétexte à l'action. Car de l'action, Kill La Kill en est bourré ! Pas un épisode ne se passe sans sa dose de combat.
En conclusion, l'un des animés où l'action se fait réellement ressentir. Si je devais parler intégralement de mon ressenti, jamais cette critique ne s'en sortira indemne. Que cela soit part un "humour poitrine - culotte - fesse" ou part ces combats épiques, l'animé reste plutôt honnête malgré la préférence comédique par l'intervention divine de Mako Mankanshoku. En soi, les musiques sont excellentes, composées par Sawano Hiroyuki, toujours au rendez-vous pour nous faire plaisir.