Avant de commencer, je voudrais vous rassurer cette critique ne contient pas de spoil.
Je n’avais rien à me mettre sous la dent en période de confinement (en manque compulsif de série) et hop, ça tombe bien Netflix me suggère une nouvelle série « l’écuyer du roi » (letter for the King). Cette dernière est inspirée du roman néerlandais De brief voor de Koning de Tonke Dragt. Je pense qu’une fois traduit, ça doit donner un truc du genre « la lettre pour le roi » (va savoir pourquoi on l’a traduit comme ça nous francophone).
Pour revenir à la série, au début, c’est un peu lent. En plus, quand j’ai vu dans les premiers épisodes qu’on décrivait un schéma du héros complètement victimisé, je me suis dis : « Fichtre ! C’est parti pour une série qui ne va pas me retourner de son originalité. « Préjugés! » comme dirait l’autre. Je me suis retrouvé fort dépourvu lorsque j’y ai trouvé un goût de madeleine de Proust. Je me suis retrouvé à éprouver un peu le même plaisir que devant Willow (dans ma lointaine et tendre enfance). Et, quelques coups de théâtre et beaux décors plus tard, je me suis laissé emporté par une bonne intrigue calée sur un rythme efficace. Bref ! J’ai bien kiffé et je recommande cette série pour les petits et les grands.
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