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La hija de la gran puta de gilipolla, joder y blblblblblblblb

(Attention, ça va spoiler grave.)


Je vais commencer cette critique par me justifier: si j'ai regardé cette série c'est parce que j'étais malade (une angine ou la grippe, enfin quelque chose comme ça) et le soir en rentrant du travail, j'avais seulement la force de m'avachir sur mon canapé pour regarder LA série du moment.


Bon. Le début était pas trop mal. Pendant cinq, six épisodes, je me suis dit: ok, cette série va faire l'affaire. Personnages un peu (ahem) stéréotypés, une intrigue légèrement (hemhem) cousue de fil blanc mais le suspens est plutôt bon. Allons-y!


Mais après ces fameux cinq, six épisodes, on comprend que ça va être chaque fois les mêmes grosses ficelles: la police est sur le point de mettre en déroute le génial plan del Profesor! Oh là là! Donc là deux options: 1) gros plan sur sa face de guignol pour bien nous montrer qu'il est bien embêté 2) la voix off de Tokyo nous dit que ça va être la mierda! Mais bien évidemment, el Profesor avait tout prévu... ALORS POURQUOI VOUS NOUS FAITES CHIER ?!


On pourrait parler aussi des preneurs d'otage, tous plus cons les uns que les autres. Allez, si je devais en sauver une ce serait Nairobi, la seule avec un vrai savoir-faire (elle est faussaire) et qui est suffisamment intelligente pour comprendre qu'il faut faire preuve de pragmatisme (c'est pour elle que j'ai mis, non pas une, mais deux étoiles #empiezaelmatriarcado). Autrement, mettre un psychopathe patenté comme chef d'équipe... on applaudit des deux mains; insérer dans le groupe une fille complètement instable qui n'a qu'une idée en tête: tout foutre en l'air... on lève les bras en l'air et on les remue. Dans le même ordre d'idée, mention spéciale au patron de la fabrique pris en otage, Arturo Martin, cette espèce de pied nickelé qui échafaude des plans de connard de plus en plus débiles. Enfoiré d'Arturo Martin. Mais vous l'aurez compris, ces personnages n'ont qu'un seul et unique but: créer de la tension de manière complètement artificielle. Histoire qu'à chaque épisode, on puisse répéter encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore la même chose.


Mais j'ai fini par rendre totalement mon repas pois-chiches-thon, lors de la scène de la mort de Berlin. Le mec se "sacrifie" pour ses petits camarades. On a donc le droit à la scène au ralenti avec un M16 dans chaque main face aux flics (lourdement armés) et Bella Ciao en fond sonore. Quoi??!! Je rappelle que le type viole à plusieurs reprises une otage, qu'il est complètement fou, dénué d'empathie, et on en fait une espèce de révolutionnaire romantique sous prétexte qu'il a des bonnes manières et porte des costumes trois pièces. J'avais décidé de fermer les yeux sur le volet "politique" que les scénaristes ont essayé de donner à la série mais là c'est beaucoup trop pour mon petit cœur fragile.

dazdapertrakz
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le 6 avr. 2018

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dazdapertrakz

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