Certains des épisodes sont ultra orientés politiquement et c'est juste insupportable. The Twilight Zone, la série originale de Rod Serling, avait des qualités que l' on ne retrouvera pas ici.


SAISON 1


Les épisodes ou c'est le plus flagrant :


Episode 3 -- Replay


La journée qui recommence


en boucle avec le flic du sud des états-unis forcément raciste ou les victimes sont évidemment noires, les clichés s'enfilent comme des perles.


Episode 7 -- Not all men


Un météore rends les hommes


violents sauf les homos. Les femmes sont nécessairement des victimes innocentes. Je n'irai pas plus loin tellement c'est pitoyable au niveau de l'écriture.


Episode 8 -- Point of origin


Une femme au foyer se fait enlever et détenir dans une sorte de guantanamo inter-dimensionnel par le gouvernement. La morale de fin est une apologie intégrale du mondialisme par Jordan Peele.


Episode 9 -- The blue scorpion


Un professeur d'anthropologie tombe sur une arme mythique.


L'épisode entier est un pamphlet critique sans la moindre nuance concernant le port et l'usage des armes à feux au Etats-Unis.


La morale de fin : "But today they will learn as long as objects are valued more than lives, tragedy will forever be manufactured here" >> Mais aujourd'hui ils vont apprendre que tant que les objets
[ sous entendu les armes à feu ] auront plus de valeur que les vies, la tragédie pour toujours sera fabriquée ici...Remise en cause pure et simple de la constitution américaine.


Episode 10 avec un caméo CGI proprement dégueulasse de Rod Serling. Il n'aurait sans doute pas validé cette daube de son vivant.


SAISON 2


--SPOILS--


Episode 1
--Meet in the middle


Toujours bien en dessous de la qualité d'écriture de la série originale.
Bonne surprise mélangeant solitude affective, télépathie et manipulation.
En étant attentif au récit le twist final ne surprends pas. Bon jeu d'acteur du
personnage principal. Episode au dessus du lot et de loin.


Episode 2
--Downtime


Mélange raté entre Surrogates et Matrix sans aucun effort de mise en scène ni la moindre surprise.
Le format est trop long vu le peu de substance sur laquelle repose le récit.
Bon somnifère, on est pas loin d'un épisode de Derrick.


Episode 3
--The who of you


Histoire convenue, vue et revue. Très fortement inspirée du -très bon- film Fallen avec Denzel Washington. On tourne en rond, twist final prévisible. Moraline de fin sans aucune finesse pompant maladroitement la série mère de 59. Oubliable.


Episode 4
--Ovation


Une artiste de rue rêvant de gloire, se retrouve en possession d'une amulette qui provoque les applaudissements de la foule en délire et réalise son désir le plus ardent.
Ce qui commence comme une bénédiction s'évère être une malédiction.
Le public l'ovationne quelque soit la qualité de sa performance. Sa réussite, ne reposant en rien sur son talent devenant de fait une victoire à la Pyrrhus.
Enième variation sur la lampe et le génie. Tout ça est fade et consensuel. Dispensable.


Episode très inspiré de "Harsh Mistress". Un épisode du Twilight Zone présenté par Forest Withaker. Format plus court pour cette version de 2002. Moins de moyens mais une bien meilleure écriture. En bonus une stratocaster dedans.


Episode 5
--Among the Untrodden


Episode cliché au possible sur les bully et la sorcelerie dans un pensionnat pour étudiantes.
Une influence évidente du film The Craft de 96.
Le twist de fin et uniquement lui sauve cet épisode du naufrage intégral.


Episode 6
--8


Produit dérivé sans âme. Fade mélange générique entre The Thing de Carpenter et le double épisode "Sandkings" de la série Outer Limits de 95. Toutes les actions du


poulpe


sont prévisibles, absolument toutes. Dispensable et convenu.


Episode 7
--A human face


On sombre et s'enlise dans la guimauve la plus collante sans jamais en ressortir.
Sans nul doute l'épisode le plus poussif de cette seconde saison.
Totale overdose de pathos. Un conseil, fuyez.


Episode 8
--A small town


Un épisode sur le deuil et la désertification de l' Amérique rurale se déroulant dans une petite ville en bordure d'autoroute. De bonnes idées comme la maquette de la ville et ses rouages influençant la réalité.


Manque de finesse, les redneck sont la caricature d'une caricature. Le maire n'est qu'un cliché ambulant. Gros tony des Simpson mais littéralement. Il ne manquait plus que les fourches et les torches aux rednecks s'appelant tous Bubba et jouant du banjo sans déconner.
Référence sympathique au film Tarantula de 55.


Le réalisateur est un urbanite intégral fantasmant sur une Amérique rurale dont il ne connait absolument rien et où il n'a jamais mis les pieds. Dommage, il y avait de bonnes idées mais la sauce ne prends pas.


Episode 9
--Try try


Episode ou les deux protagonistes -urbanites intégraux- s'auto-congratulent mutuellement dans un musée d'arts premiers. On comprends mieux pourquoi tout commence par un monologue sans queue ni tête. 40 interminables minutes durant lesquelles deux critiques d'arts contemporains échangent des banalités confondantes sans jamais prononcer une seule phrase pertinente. La cerise sur le cake restant


la baston la plus molle et friendly de l'histoire du cinéma.


Ce condensé de palabres inutiles suinte tellement fort les œstrogènes que mon chromosome Y est parti se murger au PMU du coin.
Oscar du pire épisode des 2 saisons sans forcer. Foiré à tous le niveaux sous toutes les latitudes, ce carnage de qualité. Je salue l'effort de la réalisatrice.


Episode 10
--You might also like


------Pas encore vu--------


En résumé, les seuls épisodes visionnables de cette seconde saison sont les 1, 5, 6, 8.
Pour les masochistes je recommande tout particulièrement l'épisode 9, véritable plaie intégrale.

rewind
3
Écrit par

Créée

le 25 oct. 2019

Critique lue 2.4K fois

8 j'aime

11 commentaires

rewind

Écrit par

Critique lue 2.4K fois

8
11

D'autres avis sur The Twilight Zone : La Quatrième Dimension

The Twilight Zone : La Quatrième Dimension
_Rapido
8

A dimension not only of sight and sound, but of mind.

RASSURÉ. TwilightZone2019 épisode 1 THE COMEDIAN est une réussite. Interprétation et direction artistique sont là, meme si on traine plus de 50 ans de séries tordues et de cardages de caméras...

le 6 avr. 2019

9 j'aime

Du même critique

The Old Guard
rewind
1

Overdose d' oestrogènes

Netflix a encore frappé, toujours à la pointe du progrès de l'inclusion et des bisous. Le tout servi dans un saladier de bons sentiments convenus fourrés à la moraline la plus pure.

le 10 juil. 2020

18 j'aime

4

Shadow in the Cloud
rewind
1

Drama vapeur, sans goût sans saveur

Sachant que le film se déroule en 1943, une remise en contexte succinte s'impose. Il n'y avait pas de femmes aviateurs dans les forteresses volantes, anachronisme majeur. La première femme aviateur...

le 1 janv. 2021

17 j'aime

47

The Walking Dead: World Beyond
rewind
1

Mort de la licence

--SPOILS-- Mise à jour épisode 2 On pensait la licence Walking Dead morte et enterrée. Il n'en est rien la poule aux œufs d'or sera exploitée par delà même sa propre mort. Le citron trop rentable...

le 2 oct. 2020

17 j'aime

5