Sans conteste la série pour laquelle il est dommage que les notes négatives n'existent pas. Plus mal jouée que Marseille, plus grotesque (et nettement moins amusant) que Marianne, ce bijou sombre réunit le plus beau panel de ratages: direction d'acteurs en roue libre (même Laurent Lucas semble avoir honte d'être là), écriture lamentable et dialogues ineptes rendus encore plus difficiles à supporter par le parti pris très théâtre de MJC, symbolisme lourdingue et poncifs navrants, anachronismes variés "sous couvert de dystopie" qui ferait passer Lady Oscar pour un documentaire sur la Révolution Française, réalisation à la truelle, musique épouvantable n'étant pas s'en rappeler les heures les plus sombres du tuning sur le parking du Auchan de Tourcoing en 92, emprunts divers et plus moins discrets au cinéma de genre, aux séries (je vous mets au défi avec le synopsis de réussir à distinguer La révolution de Kingdom) mais aussi à la BD, scènes "scientifiques" de haute volée (le sachiez tu, on parle vaccin en 1787 avec une méthode DIY que ne renierait pas les tutos cosmétiques les plus inventifs) ...pas assez raté pour être réellement divertissant, malheureusement, juste franchement pénible.