Le Fléau est le roman le plus populaire de Stephen King et son plus gros succès littéraire. Mais surtout, ce livre verra la naissance de Randall Flagg, qui sera un des personnages phare de la saga La Tour Sombre. Surtout à la manière de « It », ce livre possède tellement d’intrigue et personnages que son adaptation semblait impossible.
Heureusement, Stephen King participa au scénario permettant ainsi de conserver l’essence du livre sans trop coupe catastrophique. Mais certaines adaptations ont dû être faite, notamment le héros qui n’est plus noir et sourd mais blanc…
Mais bon dans l’ensemble, l’adaptation est fidèle et de qualité. Sauf que le scénario sera divisé en un téléfilm en deux parties.
La première partie : Elle est vraiment réussit. Avec un générique catastrophe super, on voit se propager les méfaits de la pandémie et on a une belle introduction des principaux personnages. Ici le montage est habile, de qualité. Malgré, la quantité de personnage présenté, le tout reste compréhensible et cela sans souci. Hélas, cette partie là souffre également d’une réalisation trop basique et d’un rythme un peu mou du genou pour certain. Cependant, en restant suffisamment énigmatique, l’histoire se suit avec intérêt et plaisir.
La deuxième partie : Sur la durée, le film ne tient pas. La deuxième partie est plus faible et presque ennuyante. Le film dure trop longtemps. En fait, le souci vient de l’intrigue manichéenne qui ne fait en rien dans la subtilité. Et là, c’est tellement caricatural et chiant que ça plombe le film. Heureusement, l’affrontement final à Las Vegas récompensera ceux qui ont attendu jusqu’à la fin. Bien que je doute qu’ils soient très nombreux, même s’il n’y a rien de mémorable.
L’ensemble du film est porté par une interprétation de qualité et une belle brochette d’acteur. Sauf du côté du méchant, qui soit en fait trop, soit est fade.
Voici donc une adaptation fidèle d’un roman de Stephen King et une interprétation de qualité. Dommage que ça soit trop long et qu’on s’endorme presque dans le denier acte dû à un manque de subtilité entre le bien et le mal.