Le Jeu de la dame par Solona

Anya Taylor Joy nous subjugue avec sa légèreté, son charisme et son élégance et porte le film avec grand talent

Le charme surannée des sixties avec sa musique et ses décors magnifiquement bien reproduit. La vie de Beth bascule avec le suicide de sa mère. Les services sociaux se chargent d’elle et commence sa descente aux enfers avant son ascension fulgurante . Dans sa solitude, elle fait connaissance avec son mentor, celui qui la guidera jusqu’au sommet de sa gloire.

Elle est adoptée à la fois par une famille, mais aussi par un groupe d’amis qui l’aideront dans son parcours. Plus elle persévère, plus elle avance dans la déchéance .. Devenue addicte aux tranquillisants administrés par les infirmiers de l’institut, puis par la suite à l’alcool, elle ne doit son salut qu’a sa persévérance et aidés par ses amis qui la soutienne, elle affrontera son destin en la personne du Maitre des échecs Bartov, la tête haute et décidée à gagner ..

La dernière scène est admirable, vêtue d’un long manteau blanc immaculé, elle déambule comme un ange descendu du firmament au milieu de joueurs d’échecs issue de milieu modeste qui l’acclame. Faisant fi des honneurs qui l’attendent à son retour au pays, elle s’installe à la table d’un vieil homme , le seul qui ne se soit pas lever pour l’acclamer, lui rappelle t’il son mentor? Et la partie commence