À différents endroits, dans l'indochine (encore épargnée par le tourisme de masse) des années 70, des hippies en quête d'exotisme et d'aventure croisent la route d'un vilain serpent. Séducteur, hypnotique, cupide, il enlasse sa victime. Il siffle et mue pour qu'on ne le confonde pas. Et puis il mord et distille son venin lentement. Mais le venin ne tue pas toujours. À plus faible dose, il peut même guérir toute sorte de maux. La captive devient déesse. Le pauvre devient insouciant. La victime devient complice. Le venin libère...
Retraçant une enquête de police aux allures internationales menée par un agent consulaire stressé à l'époque du téléphone rotatif, cette série reproduit en tout cas très bien l' époque dans laquelle l'action se déroule (ou du moins l'idée que ceux qui ne l'ont pas vécue s'en font), par les décors, les personnages, les objets du quotidien. S'en dégage une 'atmosphère très évocatrice. Ce ne sera sans doute pas son seul mérite (je suis optimiste). Mais il est encore trop tôt pour le dire. Le serpent saura-t-il tenir ses promesses ?